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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 08:14

Un appel à pétition lancé conjointement par des associations, des syndicats, des politiques et des citoyens visant à supprimer le délit de solidarité envers les étrangers en situation irrégulière, est en ligne sur le site www.delinquants-solidaires.org.

Le Groupe Socialiste, Radical et Citoyen et le Parti socialiste, auxquels j'appartiens, figurent parmi les premiers signataires de cet appel. N'hésitez pas à le signer individuellement et à le diffuser le plus largement possible. Le 30 avril prochain, je participerai au débat parlementaire sur une proposition de loi du groupe socialiste visant à supprimer ce délit de solidarité. 

Michel LIEBGOTT

Extrait d'un texte de l'acteur et humoriste Bruno SOLO : "Si d’aventure, notre chemin croise celui d’un homme en passe de tomber dans un gouffre, notre devoir est de lui tendre une main salvatrice… comment qui ou quoi que ce soit oserait nous contester cette mission « sacrée » ? On me parle d’une loi ?!... Quelle loi ?...Pas une loi des hommes en tout cas… d’où viendrait-elle cette « loi » qui voudrait nous contraindre à utiliser cette même main pour pousser ce même homme dans le vide ?! Je ne peux pas y croire. D’ailleurs si j’acceptais la simple idée d’y croire… alors je ne croirais plus en rien. La seule foi qui m’anime est celle de mon amour des hommes, la seule foi qui vaille ! Et comme cette foi est chevillée à mon corps d’homme comme à celle de millions d’autres, je sais au plus profond de moi que cette loi ne peut avoir été conçue par des hommes dignes de cette appellation sacrée entre toute ! Cette loi ne demeurera pas, elle n’en a pas le droit."

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 09:54

Pour réentendre l'émission spéciale de France Bleu Lorraine Nord
sur la fermeture de l'aciérie de Gandrange, cliquez sur l'image suivante


Michel LIEBGOTT - Député, Maire de Fameck
et Roger CAYZELLE -
Président du Conseil Economique et Social de Lorraine
lors du direct de l'émission spéciale de France Bleu Lorraine Nord

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 09:43

La France traverse la plus grave crise économique et sociale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Loin de prendre la mesure de la situation, le gouvernement n’a toujours pas adopté le plan de relance dont notre pays a besoin.
Le paquet fiscal adopté par la majorité UMP-Nouveau Centre dès le mois de juillet 2007 est une mesure profondément injuste qui accentue les inégalités en protégeant les plus fortunés des Français. Sa suppression permettrait de dégager 15 milliards d’euros par an et de mener une vraie politique pour améliorer le quotidien des Françaises et des Français et sortir la France de la crise.
Grâce au bouclier fiscal, en 2008, année de déclenchement de la crise, 834 contribuables disposant d’un patrimoine supérieur à 15 millions d’euros ont, chacun, perçu un chèque de l’État de 368 000 euros ! La Grande-Bretagne ou les États-Unis ont décidé de faire contribuer les plus riches à lutter contre la crise ; en France l'UMP s'accroche désespérément à son bouclier fiscal et s’enferre dans l’inaction.
C'est pourquoi, je demande la suppression du paquet fiscal et du bouclier fiscal.

Michel LIEBGOTT

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 09:28

GANDRANGE, Moselle (AFP) — Quatorze mois après l'annonce de sa fermeture, l'aciérie de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle) a vécu mardi dans l'amertume ses dernières heures d'exploitation, après avoir produit en 40 ans 60 millions de tonnes d'acier.

"Gandrange restera, pour toujours, le symbole d'un mensonge d'Etat", tonne Edouard Martin, responsable CFDT. "Il y a un an, (Nicolas) Sarkozy était venu ici et il avait promis de nous aider. Nous l'avons cru. Aujourd'hui, avec la fermeture de l'aciérie, c'est une nouvelle et douloureuse page de l'histoire de la sidérurgie lorraine qui se tourne", déplore-t-il.

Cathédrale industrielle mise en service le 10 septembre 1969, l'aciérie, où travaillaient quelque 350 ouvriers spécialisés, a donné sa dernière coulée jeudi dernier à 14H00 précises. "La direction a tout fait pour que les salariés ne le sachent pas, pour éviter qu'ils en fassent un symbole. C'est minable...", assène le syndicaliste.

Même colère contenue à la CGT: "Sarkozy nous a trahis et (Lakshmi) Mittal (le patron indien d'ArcelorMittal) est un imposteur", accuse l'un des dirigeants du syndicat, Jacky Mascelli.

"Pour nous, aujourd'hui n'est pas une journée de deuil car nous continuons à lutter pour les reclassements. Sur les 575 camarades dont l'emploi va être supprimé d'ici à la fin de l'année, seulement 46 ont obtenu des mutations effectives", ajoute-t-il. La direction, qui n'a pas répondu aux appels de l'AFP, a indiqué récemment qu'une "solution" avait été trouvée pour 80% des personnes concernées par ces licenciements.

"Je vis cette fermeture comme un déchirement", témoigne Marc Almschmidt, 54 ans dont plus de 20 passés à garder l'oeil, dans la chaleur insupportable du four, sur le "laitier", ces impuretés qui surnagent au-dessus du bain d'acier et dont il faut se débarrasser avant de procéder à la coulée. "Ce dont nous avons besoin, c'est des patrons, pas des rapaces", poursuit-il, la gorge nouée par l'émotion.

Des témoignages similaires sont égrenés à l'antenne de France Bleu Lorraine Nord qui présente son journal en direct depuis la salle des fêtes de Gandrange.

Pour le maire de cette commune de 3.000 habitants, Henri Octave, la fermeture de l'aciérie est une "catastrophe". "Nous allons perdre 75% de nos ressources et 90% du montant de la taxe professionnelle. Et nous n'avons aucune certitude sur les compensations promises par l'Etat", déclare-t-il, très remonté.

Alors que l'on s'apprête à ferrailler les 40.000 tonnes de l'immense bâtiment noirci par la suie, le maire parle déjà de "récupérer" les 400 hectares sur lesquels l'aciérie s'est étalée, année après année.

"Ces terrains ont été cédés par la commune à la sidérurgie lorsque celle-ci s'est développée dans les années soixante. Aujourd'hui, il convient que la sidérurgie nous les rende pour nous permettre de préparer l'avenir".

Pour Michel Liebgott, député (PS) de Moselle et président du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la sidérurgie et la fonderie, cet avenir passe aussi par l'usine voisine de Hayange (Moselle) où ArcelorMittal et ses concurrents Corus et ThyssenKrupp vont expérimenter le captage-stockage du CO2.

"L'Etat doit s'associer financièrement au développement de cette technologie propre", estime le parlementaire. "Mais avant de le faire, il devra exiger d'ArcelorMittal des contreparties sociales, notamment à Gandrange", souligne-t-il.

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 10:52
A l'occasion de la fermeture définitive de l'aciérie de Gandrange, je participerai mardi à un débat, en direct de Gandrange, à propos de l'avenir de la sidérurgie lorraine sur l'antenne de France Bleu Lorraine Nord entre 6h et 9h.
Entre 8h30 et 9h, je débattrai  sur ce sujet  ô combien essentiel pour notre Région,  avec Edouard Martin, délégué CFDT ArcelorMittal et Roger CAYZELLE, Président du Conseil Economique et Social de Lorraine. 

Cliquez sur logo pour accéder à la radio sur Internet

Pour écouter le pitch, cliquez sur l'image ci-dessous


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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 14:26

J’ai participé Mardi dernier au Forum de l’Emploi, salle du Molitor à Hayange. La fréquentation largement à la hausse par rapport aux précédentes éditions montre clairement combien la crise économique et sociale que nous traversons est profonde.

Le nombre des demandeurs d’emploi dans toutes les communes des deux circonscriptions de Thionville de progresse fortement. Le phénomène est très marqué pour les jeunes qui éprouvent désormais de vraies difficultés à accéder au marché de l’emploi.
Le nombre d’intérimaires dont le contrat n’a pas été renouvelé augmente lui aussi, notamment chez les eurotravailleurs. Conséquence, les services de Pole Emploi sont extrêmement sollicités actuellement et s’emploient à trouver des solutions rapides pour les très nombreux nouveaux demandeurs d’emploi.  

Michel LIEBGOTT    

 

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 10:16

90 millions d’euros pour les traders de NATIXIS, des stocks options en pleine crise pour les dirigeants de GDF-SUEZ, de la Société Générale… Les scandales se succèdent et beaucoup feignent de les découvrir. Il faut le dire la morale dans la finance n’a jamais existé, l’autorégulation est une chimère et depuis longtemps une loi d’encadrement aurait du être votée.

Aujourd’hui, Nicolas SARKOZY et son Gouvernement UMP se décident enfin à encadrer les rémunérations des grands patrons dont les entreprises bénéficient, sous une forme ou une autre, d'aides de l'Etat. Mais au lieu de choisir la voie législative, c’est l’option du décret, et donc de l’opacité, qui a été retenue.

Le Parlement sera donc de nouveau écarté alors que selon Didier MIGAUD, président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale, la voie législative est préférable et tout aussi rapide.

Le vrai problème, c'est que le gouvernement s'était refusé jusqu'à présent à exiger des contreparties aux aides du plan de relance. Nicolas Sarkozy fait usage du décret parce qu'il a un besoin irrépressible d’affichage et qu’il ne s’agirait pas de trop débattre d’un sujet aussi épineux pour lui au sein de la Représentation Nationale. Il préfère à l’évidence la formule meeting à Saint-Quentin plutôt que les travées de l’Assemblée Nationale.   
Michel LIEBGOTT

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 09:47

Article de la Semaine - 12/03/2009


Pour lire l'article, cliquez sur la vignette


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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 14:01

14 milliards de bénéfice en 2008 = 300 licenciements dont certains en Lorraine

Total ne sait plus quoi faire pour se rendre détestable des Français.
Après l’annonce de ses profits records, le licenciement de 300 de ses salariés est proprement honteux.
Aucune justification n’est recevable. La compagnie fait preuve d’un manque Total de solidarité et de civisme dans cette période de crise.
Faut-il rappeler à son Président que sa compagnie doit aussi son succès à ses salariés, aux Français et aux pouvoirs publics qui lui ont permis de rayonner dans le monde.
La moindre des choses est de leur renvoyer l’ascenseur. Le cynisme qu’affichent certains grands groupes ultra bénéficiaires dans cette crise conforte notre proposition de les obliger à payer le prix fort pour ces licenciements de pure commodité.

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 09:25

Extrait du compte-rendu de séance - mardi 10 mars 2009

M. le président.
La parole est à M. Michel Liebgott.

M. Michel Liebgott. J’étais inscrit sur l’article, mais puisque je n’ai pas pu intervenir, j’adopte une solution de rattrapage. Je suis sûr que vous m’écouterez avec attention, madame la ministre !

Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé. Avec attention et plaisir ! (Sourires)

M. Michel Liebgott. J’abonderai d’abord dans le sens de l’intervention de Mme la ministre : je me réjouis de sa volonté de reconnaître les territoires, et leurs spécificités – même si celles-ci ne sont évidemment pas incompatibles avec une vision nationale de la politique sanitaire et sociale.

J’aborderai ici la question du régime local de l’Alsace-Moselle, qui doit trouver toute sa place. C’est, vous le savez, un régime indépendant, qui doit équilibrer ses comptes. Nous ne savons pas encore comment il s’insérera dans le système des agences régionales de santé ; cela se fera peut-être par décret, mais j’aimerais que vous puissiez nous expliquer dès maintenant les conditions dans lesquelles cela sera fait.

Cette question est d’autant plus importante que, vous le savez, ce régime est particulièrement bien géré ; il est souvent cité en exemple.

M. André Wojciechowski. C’est vrai, c’est le meilleur !

M. Michel Liebgott. Je ne voudrais donc pas que le décret règle après-coup des questions que nous pourrions aborder ici. Ainsi, le texte fait allusion à des agences interrégionales : est-ce que cela pourrait s’appliquer à ce cas précis ? La région Lorraine est en effet composée de quatre départements, mais seule la Moselle est concernée par le régime local. Vous avez d’ailleurs visité ce département en compagnie de Céleste Lett, que je vois ici, et de moi-même.

Si je vous dis tout cela, c’est malheureusement pour rappeler quelques inquiétudes. Une étude récente a montré un taux de morbidité particulièrement élevé à Metz, ainsi que dans les bassins ferrifères et miniers : c’est lié, notamment, aux maladies professionnelles spécifiques à ces bassins, mais que l’on trouve aussi dans le Nord-Pas-de-Calais évoqué par Patrick Roy. Ces régions sont aussi concernées par des régimes particuliers comme le régime minier, qui est en perte de vitesse pour des raisons démographiques, mais dont les acquis doivent être préservés quelle que soit l’évolution des effectifs ; certains de ces acquis devraient même être étendus d’autant qu’il y a une pénurie gravissime de professionnels de santé : six mois à un an sont actuellement nécessaires pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste dans l’est de la France – et ce n’est qu’un exemple. On a donc tout le temps de perdre la vue !

Sauf, bien sûr, s’il y a urgence. Encore faut-il que les hôpitaux aient la capacité d’accueillir le malade en urgence.

Vous avez, à maintes reprises, madame la ministre, indiqué que les CHU étaient peu nombreux à être déficitaires. Néanmoins, je me dois de constater que celui de Nancy est un des principaux CHU déficitaires. Cela nous inquiète, d’autant que, pour la partie nord de la Lorraine, nous sommes dans l’attente de la construction, à Mercy, du nouvel hôpital de Metz, ainsi que de la reconstitution de l’offre privée à but non lucratif, même si la dénomination disparaît dans le cadre de la loi que nous examinons, je veux parler en particulier des hôpitaux de Belle-Isle, Sainte Blandine et Saint André.

Pour apaiser ces nombreuses sources d’inquiétude, pouvez-vous, madame la ministre, nous indiquer quels moyens spécifiques vous entendez mettre en œuvre dans les territoires où s’appliquent des modes de gestion particuliers, comme en Alsace-Moselle à travers le régime local, qui donne satisfaction à tout le monde et qui, je le répète, ne doit en aucun cas faire l’objet d’un recul, même dans le cadre d’un décret puisque le texte n’aborde pas le sujet ?

M. André Wojciechowski. Bien.

M. le président. Monsieur Liebgott, je suis très heureux de vous avoir donné la parole. Néanmoins, je puis vous assurer que votre inscription sur l’article ne m’est pas parvenue.

M. Michel Liebgott. Deux collaborateurs avaient pourtant confirmé mon inscription.

M. le président. Ce n’est pas grave.

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