Sur la photo: Michel LIEBGOTT avec le sous-préfet de Thionville sur le stand de la Communauté d'Agglomération du Val de Fensch
La nouvelle mobilisation d'hier contre le CPE, dont j'ai pu mesurer l'ampleur hier à METZ, montre à quel point le sujet préoccupe les français. L'entêtement du Gouvernement est plus que jamais porteur de dangers. La gravité de la situation appelle à présent une attitude responsable du Président de la République et de son Premier Ministre. Le temps des tergiversations doit laisser place à la seule décision possible: retirer le CPE et commencer un dialogue qui n'a jamais eu lieu, que ce soit avec les parlementaires ou avec les partenaires sociaux.
Michel LIEBGOTT
Extraits de la conférence de Presse de François HOLLANDE suite aux manifestations d'hier:
« Aujourd’hui, plus de deux millions de personnes se sont mobilisées, dans toutes les villes de France, contre le CPE. Il s’agit d’une manifestation d’une ampleur exceptionnelle. Le Président de la République comme le Premier ministre doivent prendre la mesure de la gravité de la situation et en terminer avec une crise dont il ne tient qu’à eux d’en trouver l’issue. C’est donc un appel à la responsabilité que je lance, au nom du Parti socialiste, aux plus hautes autorités de l’Etat. Elles ne peuvent plus prendre le risque d’un affrontement avec la majorité du pays. Pas davantage celui d’une confrontation avec la jeunesse.
L’entêtement deviendrait un enfermement.
Il est passé le temps des invitations à une discussion sans contenu, où le Premier ministre dit tendre la main aux partenaires sociaux, mais n’a rien dans
Article paru dans le Républicain Lorrain du 25 mars 2006
Slogans et banderoles ont été ressortis hier à Fameck. Quelque peu avortée la veille en raison de l'arrivée « d'individus extérieurs à l'établissement, bien agités », dixit un élève, la manifestation est cette fois arrivée à son terme. Davantage structuré, le mouvement a gagné la quasi-totalité des lycéens de Saint-Exupéry, qui donnaient de la voix dès l'ouverture des grilles. Le cri de révolte était toujours le même : « Non au CPE ». Un Contrat première embauche qui a pris une tout autre signification que celle entendue par le gouvernement : « CPE : Chômage, Précarité, Exclusion », pouvait-on lire sur une affiche.Talkie-walkie, écharpe bariolée en guise de signe de reconnaissance : une quinzaine de lycéens a assuré la logistique de l'action. Sans manquer, en amont, de veiller à la lisibilité de la contestation : « D'une centaine hier, on est passé à presque l'ensemble de l'établissement. Nous avons multiplié les interventions auprès de nos camarades afin de les sensibiliser aux dangers du CPE. Certains n'avaient qu'une idée vague de ce contrat », expliquait posément Séverine, chef de file du mouvement. Avec ses camarades, la jeune fille a mené, tôt en matinée, ses camarades sur le chemin... de Jean-Macé. afin de gonfler les effectifs. Un coup dans l'eau, « La plupart des élèves étant déjà en salle de classe ». Malgré cet échec, le moral des troupes n'était pas entamé. Sous le crachin, la vague de contestataires empruntait la rue Saint-Exupéry. Le tout sous l'étroite surveillance des forces de police. Une présence rassurante au lendemain des débordements qui ont secoué la capitale : « Il s'agit avant tout de dissuader les fauteurs de trouble qui pourraient infiltrer les rangs », précisait Estelle Porqueddu, présidente FCPE de Florange.
En quête d'interlocuteurs, les "manifestants" ont mis le cap sur l'hôtel de Ville. Et c'est bien la casquette de député, autant que celle de maire de Michel Liebgott, qui intéressait les étudiants. Une heure durant, l'homme politique s'est entretenu avec une délégation lycéenne. Et a pris le pouls de leur colère : « Honte » pour les uns, « décision arbitraire » pour les autres, le tour de table s'est avéré riche en enseignements : « Ce texte est passé sans concertation ni négociation. Le gouvernement a privilégié la voie de l'ordonnance et du vote bloqué, une méthode scandaleuse », s'indignait Michel Liebgott. La délégation, pour sa part, rappelait les motifs du malaise. Un mal-être qui ne tient pas, hélas, qu'à la mise en place du CPE : « Déjà en venant d'un lycée de ZEP, on est mal vu par les employeurs. Ensuite, on va certainement souffrir de la mauvaise image véhiculée par Fameck. Notre situation est déjà assez précaire, ça n'était pas la peine d'en rajouter ».
Vendredi matin à 10h30, dans la salle des délibérations du Conseil Municipal de Fameck, Michel Liebgott a reçu une délégation composée d'une quinzaine d'élèves grévistes du lycée Saint Exupéry. Après une introduction du Député retraçant la genèse du droit du travail en France, un dialogue nourri et fructueux s'est engagé entre le parlementaire et les lycéens. Ces derniers se sont dits satisfaits de la mobilisation au sein leur établissement pour s'opposer au CPE dont ils craignent nombre de méfaits. Ils ont dit vouloir un mouvement constructif, mené pacifiquement, avec le souci d'éviter tout dérapage. Selon eux, des incidents seraient particulièrement contre-productifs pour la bonne compréhension de leurs revendications auprès d’une opinion publique, qui leur est aujourd’hui favorable. Bref, beaucoup d’engagement mais aussi de responsabilité dans leurs propos !
Extraits du Républicain Lorrain du 18 mars 2006 | |
Comme à son habitude, Géo Caselli, président des donneurs de sang avait invité du beau monde pour l'assemblée générale de son association. Outre Michel Liebgott, député, Jacky Aliventi, conseiller général, Lucien Piovano, 1er adjoint à la ville d'Audun-le-Tiche, des représentants des communes de Russange et Rédange et des associations jumelles. Une minute de silence était demandée en la mémoire des donneurs et amis disparus et plus particulièrement pour Lucien Schaefer, maire de la commune. L'association des donneurs de sang d'Audun-le-Tiche, Russange et Rédange organise cinq demi-journées de collecte de sang par an, le mercredi de 14 h 15 à 19 h. Ce changement dans les horaires a permis de renforcer le nombre de donneurs mais la moyenne par rapport à la population reste toujours sous la moyenne nationale. L'objectif du président est de la dépasser. 21 nouveaux donneurs sont venus, l'exercice précédent, gonfler les effectifs dont, et c'est une première, 10 jeunes de 18 ans: "Souhaitons simplement qu'ils reviennent à nos prochaines collectes". 323 donneurs se sont présentés et 42 ont été ajournés pour un total de 281 poches de sang. Ces résultats apportaient beaucoup de satisfaction mais le président y mettait un petit frein: "Sachez quand même qu'il faut 300 poches de sang par jour aux hôpitaux lorrains pour subvenir à leurs besoins. Cela est énorme comparé à nos résultats". La formule "que nul ne meurt faute de sang" semble bien difficile à appliquer. Le rapport d'activités faisait état du fonctionnement de la section: permanences, réunions, activités du président, les donneurs de sang se battent contre une montagne pour améliorer leurs collectes, celle de la non mobilisation des gens. |
Intervention de Michel LIEBGOTT lors de l'examen du projet de loi visant à réformer les minima sociaux le 23 février 2006
Madame la ministre, monsieur le rapporteur, si j'ai bien compris, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour ce qui nous concerne, nous n'avons guère évolué depuis la première lecture : nous continuons de constater le délitement du code du travail, toujours plus favorable aux entreprises. À force d'ajouts législatifs successifs, c'est une véritable usine à gaz que vous construisez. La Cour des comptes a ainsi montré dans son rapport déposé hier que la prime pour l'emploi était un dispositif inefficace, incompréhensible, mal ciblé, du fait des modifications voulues par l'actuel Premier ministre. En outre, hier, un conseil de prud'hommes a condamné une entreprise pour avoir abusé du contrat nouvelles embauches, ce qui ne nous surprend en rien car il est bien certain que son caractère aléatoire va multiplier les contentieux. Vous prétendez que le texte a été amélioré, nous considérons au contraire que ses aspects négatifs ont été aggravés. Après l'échec patent du RMA, vous avez cru devoir rebondir, en imposant un nouveau dispositif qui permettra à certains allocataires de rentrer dans l'entreprise, par le biais de CNE ou de CPE. Mais en instaurant une période d'essai de deux ans, qui pourra être interrompue n'importe quand sans motif, vous créez une situation particulière pour le RMIste : il travaillera dans une entreprise, sans limitation de temps, tout en restant RMIste pendant une durée indéterminée. Vous mettez ainsi en place une poche d'exclusion pour les personnes allocataires du RMI, qui ont pourtant vocation à sortir le plus rapidement possible de ce statut. Nous savons d'ailleurs qu'au-delà de six mois de présence dans un dispositif de solidarité, il est de plus en plus difficile de trouver un emploi. Nous sommes également en total désaccord avec les contrats de transition professionnelle. On aurait pu espérer que ce dispositif soit pertinent pour ceux qui n'ont pas acquis de droits suffisants pour être indemnisés par l'assurance-chômage. Mais vous n'avez pas engagé de concertation avec l'UNEDIC, pas plus sur ce point que sur l'ensemble du projet de loi et sur vos autres projets relatifs au travail. Or, avec un déficit cumulé de 13,45 milliards d'euros, il est très vraisemblable qu'elle refuse votre diktat (...).
Toute l'intervention de Michel LIEBGOTT sur le site de l'Assemblée Nationale:
http://www.assemblee-nationale.fr/12/cri/2005-2006/20060150.asp
Intervention de Michel LIEBGOTT - Jeudi 16 mars 2006 - Examen de la proposition de loi déposée par le Groupe Communistes et Républicains sur la gestion prévisionnelle des départs en retraite et l'emploi des jeunes
Cette proposition de loi colle non seulement à l'actualité, mais aussi à
Toute l'intervention de Michel LIEBGOTT sur le site de l'Assemblée Nationale:
http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2005-2006/173.asp#P40_366
ARCELOR - MITTAL : Question d'actualité posée par Michel LIEBGOTT lors de la séance des questions au Gouvernement le 1er Février, 4 jours après l'annonce de l'OPE hostile.
Monsieur le Premier ministre, je vous ai regardé attentivement hier soir à
Aujourd'hui, Monsieur le Premier ministre, vous êtes pris à votre propre piège du non-interventionnisme et du tout-libéral ! Totalement absente du capital d'Arcelor, la France se tourne vers le Luxembourg et la région wallonne, qui, bien que de taille plus modeste, détiennent, eux, des actions. Le gouvernement luxembourgeois a du reste lancé un projet d'un milliard d'euros sur
En juillet dernier, le ministre de l'industrie ironisait sur ceux qui brandissent fourches et faucilles... et aujourd'hui vous vous étonnez de l'offensive de Mittal Steel ! Les populations et les salariés s'interrogent : quand le Gouvernement va-t-il redécouvrir les vertus d'une véritable politique industrielle ? Comme l'a dit Lionel Jospin, ce n'est pas parce que l'on ne peut pas tout que l'on ne peut rien ! Or, vous, apparemment, vous ne pouvez rien !
Permanence Parlementaire
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