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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 18:16

Paris - Assemblée Nationale - Séance du 29/04/09 - 15h20

Monsieur le Président :


La parole est à Monsieur Michel LIEBGOTT

 

Michel LIEBGOTT :


Monsieur le président, chers collègues, ma question s’adresse à Monsieur le Ministre de l’Industrie

 

Il ne fait pas bon être sidérurgiste aujourd’hui. A Gandrange plusieurs centaines d’intérimaires et de sous-traitants ont été licenciés. Quant aux 600 salariés d’ArcelorMittal, le Président de la République leur avait d’abord promis le maintien de leur emploi sur le site. Il n’en fut rien.

 

Un an après, le 07 février, lors de son intervention télévisée, le même Président et vous-même, Monsieur le Ministre de l’Industrie, en Lorraine aux côtés des dirigeants d’ArcelorMittal, avaient pris l’engagement, par votre signature, de reclasser tous ces sidérurgistes dans des sites voisins, et plus particulièrement dans celui de Florange.

 

Nouvelle illusion perdue. Le site censé les accueillir ferme au moment où ils arrivent. Plusieurs centaines d’intérimaires et de sous-traitants sont pourtant, à nouveau, licenciés pour leur faire de la place. Malgré cela, ils ne savent toujours pas ce qu’ils vont devenir. Pour l’instant, ils sont reclassés dans une usine à l’arrêt, sans même une chaise pour s’asseoir ! Surtout ils ne savent pas, comme les 1500 autres salariés de cette usine, si les hauts-fourneaux et l’aciérie, où ils atterrissent, redémarreront et quand ?

 

Monsieur le Ministre, votre silence est assourdissant sur ce sujet ô combien stratégique pour l’industrie française. Je vous rappelle que 34.000 personnes travaillent dans la sidérurgie en France. Or, 4 hauts-fourneaux sur 7 sont à l’arrêt.

 

Quels messages avez-vous fait passer aux dirigeants d’ArcelorMittal ?

Quelles réponses vous ont-ils apportées ?   

Pour Florange, mais aussi pour Fos-sur-Mer, pour Dunkerque, pour Mardyck, pour Mouzon, pour Montataire, pour Gueugnon, pour le Creusot, pour Haironville, quelle est l’action de la France, en Europe pour lutter contre ces stratégies financières et contre le dumping social pratiqué parc ces producteurs ?

 

Alors, Monsieur le Ministre dites-nous la vérité !

 

Monsieur Luc CHATEL, Secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur Liebgott, je ne peux pas vous laissez caricaturer ainsi, travestir la réalité, dans le respect des engagements qui ont été pris par le Président de la République sur le site de Gandrange.

 

Je vais vous donner les chiffres Monsieur Liebgott. Les chiffres sont les suivants : sur les 339 salariés de l’aciérie de Gandrange qui doit fermer, 284 se sont d’ores et déjà vus proposer une offre alternative.

 

Monsieur Liebgott, sur la suite des salariés c'est-à-dire les 197 du train à billettes qui doit fermer à la fin de l’année et bien, sur les 232 plus exactement, 197 se sont vus à ce jour proposer une solution alternative. Donc sur l’ensemble des 570 salariés concernés par la fermeture, monsieur Liebgott, c’est près de 90% des salariés qui ce sont vus à ce jour proposer une solution alternative, l’objectif étant et je le confirme, que 100% aient une proposition alternative et comme vous l’avez indiqué, Monsieur Liebgott, je suis venu en Lorraine, je suis venu pour signer deux conventions qui traduisaient à la fois les engagements du groupe ArcelorMittal, mais aussi les engagements de l’Etat.

 

Les engagements en matière de revitalisation, c’est trois millions d’euros qui seront engagés en compensation de la suppression de ces 570 emplois. Et deuxièmement, la réindustrialisation du territoire et le Groupe ArcelorMittal a commencé à investir dans un centre de formation sur le territoire.

 

Une vingtaine d’apprentis trouveront un accueil à la rentrée et ensuite l’objectif étant d’avoir 120 apprentis par an formés sur le secteur. Un fond d’investissement sur les matériaux a également été créé et ArcelorMittal y mettra 10 millions d’euros.

 

Donc vous voyez, Monsieur Liebgott, cela mérite mieux que la caricature qu’est celle que vous faites !

 

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 10:56
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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 09:17

Article RL - Mardi 28/04/09

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 08:22
Article du RL - 25 avril 2009
Cliquez sur l'image pour ouvrir le fichier PDF


Pour lire la réponse de Michel WURTH (n°2 ArcelorMittal) au courrier adressé par Michel LIEBGOTT et Jean-Pierre MASSERET, cliquez sur le lien suivant:

r-ponse-michel-wurth-240409.pdf r-ponse-michel-wurth-240409.pdf

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 17:23

Ma réponse en commission aux propos de Pierre MEHAIGNERIE Président de la Commission des Affaires Familales Sociales et Cultturelles (Mercredi 8 avril 2009) :

M. Michel Liebgott.
Nous sommes dans un débat classique entre politique de relance par la consommation ou par l’investissement, entre politique de l’offre et politique de la demande. Les deux ne sont pas incompatibles. Mais, à l’heure où la crise nous atteint aussi durement, la relance par la demande est nettement insuffisante.

Vous avez, monsieur le président Méhaignerie, rappelé l’importance de nos dépenses sociales ; pour moi, elles contribuent largement à amortir la crise et permettent peut-être à la France d’être dans une situation un tout petit peu moins difficile que les pays voisins. Le Gouvernement l’a d’ailleurs compris puisqu’il a relancé les emplois aidés, qu’il avait presque entièrement supprimés. L’importance du secteur public contribue aussi largement au maintien d’une certaine activité. Les fonctionnaires, que certains vilipendent et dont vous voulez réduire le nombre, consomment, et souvent en France des produits dont la production n’est pas délocalisable : ils favorisent ainsi la production par les entreprises.

Nous avons adopté le dispositif du revenu de solidarité active (RSA). Même si sa forme ne nous a pas paru tout à fait satisfaisante, nous étions d’accord sur la philosophie qui le sous-tend. Salaires et dépenses sociales ne doivent pas être opposés mais peuvent tout à fait se conjuguer pour à la fois répondre à des difficultés personnelles des salariés et s’inscrire dans une logique économique.

En tant qu’élus locaux, nous connaissons des salariés à qui des heures supplémentaires sont proposées ; nous savons que ce sont toujours les mêmes. Dans la commune de taille moyenne dont je suis maire, j’ai constaté que le nombre de chômeurs est passé en un mois de 700 à 775. Je ne peux pas croire que certains de ces demandeurs d’emploi ne seraient pas capables d’effectuer, en contrat à durée déterminée ou indéterminée, des tâches aujourd’hui réalisées par d’autres sous forme d’heures supplémentaires. Même si leur formation est parfois insuffisante et doit alors être améliorée, ces 775 personnes ne sont pas toutes incapables de travailler.

Enfin, élu d’une région sidérurgique, j’ai constaté qu’Arcelor-Mittal continue à faire des bénéfices considérables, même s’ils sont passés de 9 milliards d’euros à 6 ou peut-être 4 milliards d’euros. En même temps, de telles sociétés suppriment aujourd’hui des postes d’intérimaires, mettent fin à des contrats à durée déterminée, conduisent très durement les négociations sur les salaires, envisagent des suppressions d’emplois dans les fonctions tertiaires. Il est clair qu’il s’agit d’accroître leur productivité pour satisfaire leurs actionnaires et respecter le ratio de 15 % de retour sur investissement, et non de faire face à une impossibilité de mieux payer les salariés.

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 15:06

Pour lire le courrier envoyé,
cliquez sur l'image ci-dessous


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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 22:29
FRANCE INFO
Nouveau coup dur pour ArcelorMittal. Un millier des 2600 ouvriers de l’usine ArcelorMittal de Florange seront mis en chômage partiel au moins jusqu’à septembre, et le deuxième haut-fourneau sera arrêté. Le député PS (Moselle) Michel Liegbott réagit à l’annonce.

Une chose est sûre : voilà la "confirmation que la crise est particulièrement grave". Mais pour Michel Liegbott, pas question d’éluder les responsabilités de la direction d’ArcelorMittal. Il met en doute "les capacités d’anticipation de cette société", qui aurait du "thésauriser pour passer ces périodes de crise".

Aujourd’hui, un seul mot d’ordre, "cette usine doit redémarrer aussi vite que possible". Conscient des difficultés actuelles, Michel Liegbott souhaite que les "installations soient entretenues, que le personnel puisse être formé et que soient maintenus les projets de stockage-captage CO²". L’ombre d’une fermeture définitive plane sur les salariés.

La France porte également sa part de responsabilité. En cause, "le manque de volontarisme français et de relations cordiales entre ArcelorMittal et l’Etat français".

 

Pour écouter l'interview, cliquez sur le logo de France Info


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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 22:13
LIBERATION Chômage partiel chez ArcelorMittal, inquiétude en Lorraine ECO-TERRE - Le président PS de la région Lorraine, Jean-Pierre Masseret, "exige d’ArcelorMittal des garanties quant au maintien opérationnel et à la maintenance des hauts-fourneaux lorrains afin que les installations soient en état de redémarrer le moment venu". Mercredi, le groupe sidérurgique a annoncé l'arrêt du second haut-fourneau de Florange, pour plusieurs mois. Le premier avait été arrêté fin 2008. De source syndicale, cette mesure entraînera la mise au chômage partiel d'un millier de salariés pour cinq à dix-huit mois. Jean-Pierre Masseret souhaite "que le groupe ArcelorMittal réaffirme sa volonté de maintenir l’activité à terme des sites sidérurgiques continentaux et que ce recours massif au chômage partiel ne soit pas une décision cachée de les sacrifier au profit des sites côtiers". "Le leader mondial de l’acier, dont la politique de ressources humaines s’apparentent de plus en plus à une gestion au jour le jour, va probablement en appeler à la solidarité nationale pour financer des mesures à la hauteur de la crise car ce sont près de 1500 personnes qui vont être directement concernées par des mesures de chômage temporaire", affirme de son côté le député PS de la Moselle Michel Liebgott : "Il est par ailleurs choquant de constater que le groupe ArcelorMittal ne soit pas en capacité de thésauriser en période de vache grasse pour mieux affronter les périodes de crise alors que le marché de l’acier est par essence très cyclique et sensible aux aléas économiques. C’est là le résultat d’une politique strictement financière qui se borne à bien rémunérer le capital et qui se limite depuis plusieurs années à racheter, à grossir puis à rationaliser" (...)

LE POINT (...) Auparavant, les ouvriers de l'usine s'étaient rassemblés dans le calme devant les locaux de la direction pour exiger une date de reprise de l'activité de l'usine. "On a mis au chômage partiel une partie de l'usine sans nous dire quand l'activité reprendra. C'est inadmissible !", s'était emporté Édouard Martin, responsable CFDT et membre du comité européen d'entreprise. Le président du conseil régional de Lorraine Jean-Pierre Masseret (PS) et le député socialiste de Fameck, Michel Liebgott, ont participé à ce rassemblement. Les deux responsables politiques ont été reçus vers dix heures par le directeur du site Henri Blafard. Ils ont par ailleurs indiqué qu'ils "veilleraient à ce que les salariés soient traités décemment".


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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 16:26

FLORANGE, Moselle (AFP) — Entre 200 et 300 ouvriers de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont perturbé jeudi pendant près de deux heures un comité d'établissement (CE) extraordinaire qui a dû être ajourné, a constaté un journaliste de l'AFP.

Interrompant dans le calme la séance ouverte à 10H00 sur le site, les ouvriers ont exigé du directeur, Henri Blaffart, une date de reprise de l'activité de l'usine où, d'ici à la fin avril, un millier des 2.600 salariés doivent être mis au chômage partiel pendant au moins cinq mois.

Dans une atmosphère tendue, M. Blaffart leur a répondu que la mise en veilleuse des deux hauts-fourneaux de Florange ne serait que "temporaire". "Le groupe s'attachera à réunir toutes les conditions de nature à assurer un bon redémarrage du site (...), dès les premiers signes de reprise de l'activité" dans la sidérurgie, a-t-il ajouté.

Le numéro un mondial de l'acier a annoncé mercredi une réduction de 50% de sa production en raison de la crise mondiale. Selon les syndicats, cette décision entraînera une mise au chômage partiel d'un millier de salariés de Florange pour une période qu'ils ont évaluée entre cinq et 18 mois.

Intervenant au nom de la CGT d'ArcelorMittal Gandrange, où 575 des 1.100 emplois seront supprimés d'ici à la fin de l'année, Jacky Mascelli a prévenu que "l'exaspération des salariés du groupe en Lorraine commençait à se faire sentir" et que "la direction allait s'en apercevoir au cours des jours à venir".

Auparavant, lors d'un rassemblement devant les locaux de la direction, Edouard Martin, responsable CFDT et membre du comité européen d'entreprise, avait jugé "inadmissible" le chômage partiel auquel le groupe veut avoir recours dans quelques semaines.

Le président (PS) du conseil régional de Lorraine, Jean-Pierre Masseret, et le député socialiste Michel Liebgott, qui ont participé à ce rassemblement, ont indiqué qu'ils "veilleraient à ce que les salariés (mis au chômage partiel, ndlr) soient traités décemment".

Les cinq organisations syndicales présentes à Florange (CGT, CFDT, FO, CGC-CFE et CFTC) ont indiqué qu'elle se rencontreraient à 15H00 pour définir les modalités de l'action à venir.

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 15:46
Communiqué transmis à la presse

Paris le 08 avril 2009

 

La décision, crainte ces derniers jours, d’une réduction significative des capacités de production d’acier en Europe et en Lorraine vient d’être confirmée ce matin par la direction d’ArcelorMittal, à l’occasion du comité d’entreprise européen qui s’est tenu à Luxembourg-Ville.

L’ampleur des mesures est exceptionnelle et inquiétante puisque que sont les deux hauts-fourneaux, l’aciérie et la coulée continue à Hayange, l’unité d’agglomération à Rombas, mais également les lignes d’électrozingage et de revêtement organique qui vont être fermées sans qu’une date de reprise n’ait été donnée.

Plus grave, aucune information précise n’a été fournie aux salariés quant aux conséquences sociales de cette fermeture temporaire. Le leader mondial de l’acier, dont la politique de ressources humaines s’apparentent de plus en plus à une gestion au jour le jour, va probablement en appeler à la solidarité nationale pour financer des mesures à la hauteur de la crise car ce sont près de 1500 personnes qui vont être directement concernées par des mesures de chômage temporaire.

Il est par ailleurs choquant de constater que le groupe ArcelorMittal ne soit pas en capacité de thésauriser en période de vache grasse pour mieux affronter les périodes de crise alors que le marché de l’acier est par essence très cyclique et sensible aux aléas économiques. C’est là le résultat d’une politique strictement financière qui se borne à bien rémunérer le capital et qui se limite depuis plusieurs années à racheter, à grossir puis à rationaliser.

A aucun instant, les questions de stratégie industrielle et de provisionnement pour mieux appréhender le futur de l’entreprise n’ont été abordées, le groupe préférant encore s’endetter au détriment des salariés et des investissements dans la recherche et le développement que l’on ne cesse de nous promettre.

La situation est confuse. C’est pourquoi, j’ai dès aujourd’hui, en tant que président du groupe d’études sidérurgie de l’Assemblée Nationale, demandé à être reçu très rapidement par le Directeur Général d’ArcelorMittal France qui doit me confirmer qu’il ne s’agit que de mesures temporaires qui seront revues régulièrement et stoppées dès que les conditions économiques seront meilleures.

De même, je lui demanderai que cela ne remette pas en cause les investissements dans le captage stockage CO², dans les moteurs à gaz, dans l’appareil de production d’une manière générale mais également que le groupe attache plus d’importance à la préparation d’une bonne transmission des savoirs dans une période où les départs en retraite sont nombreux et encouragés par le groupe.

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