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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 15:13

Lakshmi MITTAL a indiqué ce matin, à Luxembourg, que sa société, leader mondial de la production d’acier, avait fait un bénéfice de 6.4 milliards d’euros en 2008. Malgré ces chiffres, ArcelorMittal entend pourtant poursuivre, selon l’aveu de son fils Aditya MITTAL, une politique massive de suppressions d’emplois.

 

En effet, après avoir annoncé un plan de départ volontaire de 9000 emplois dans le monde dans les fonctions supports début décembre, dont 1400 en France et 229 à Florange, voilà que Lakshmi MITTAL envisage un second plan de départ volontaire élargi aux fonctions de production.

 

La dégradation économique au 4ème trimestre 2008 du à la crise économique mondiale peut expliquer des ajustements mais en aucune manière avec une pareille ampleur. Il y a tout lieu désormais de penser qu’ArcelorMittal ne se serve de la crise comme d’un effet d’aubaine, comme d’autres grands groupes, pour dégraisser honteusement ses effectifs, y compris dans les fonctions productives alors qu’elle disait tout à fait l’inverse il y a encore quelques semaines.

 

Je crains par ailleurs que cette généralisation de l’utilisation de plans de départs volontaires participe d’une stratégie visant à ce que l’entreprise puisse se soustraire à ses obligations légales en cas de licenciement, notamment le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE). Le magna de l’acier craint probablement que les compensations complémentaires demandées dans le cadre de la fermeture d’une partie de l’usine de Gandrange ne fassent jurisprudence et qu’elles constituent, à terme, un frein à sa volonté de réduire ses effectifs « à moindre coût ».

 

De même, cette nouvelle annonce laisse à penser que le reclassement des employés de Gandrange va souffrir de difficultés supplémentaires alors que les objectifs sont loin d’être atteints encore aujourd’hui, puisque seulement 40 salariés ont été officiellement mutés sur d’autres sites du groupe. Peut-on encore croire qu’ArcelorMittal soit en mesure de tenir ses engagements en ce domaine comme dans d’autres, puisque la communication du groupe fait également état d’un recul de la production et des investissements pour 2009 ?

 

Dans ces conditions, malgré sa compétitivité exceptionnelle, on peut malheureusement légitimement s’interroger sur l’avenir de la filière liquide, dans les vallées de la Fensch et de l’Orne, qui attend toujours les investissements promis mais qu’ArcelorMittal n’a pas inscrit, en dehors de ses intentions dans le cadre du projet de captage stockage du CO², dans la convention d’ancrage territorial. On peut même croire désormais qu’il s’agit d’une démarche délibérée puisque ArcelorMittal a souhaité signer les conventions rapidement, avant de communiquer sur ce second funeste plan !

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 23:47

Article paru dans le Journal Libération du 06/02/09


Lors de son intervention télévisée hier, le président de la République a juré qu’il avait «tenu promesse» au sujet du site ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), où le géant de l’acier a engagé début 2008 un plan de fermeture partielle prévoyant 575 suppressions de postes.


Mis en cause cette semaine par la CFDT, qui a enterré symboliquement les engagements de Nicolas Sarkozy, ce dernier riposte en accusant ses détracteurs de «mensonge». Il affirme que Lakshmi Mittal, le PDG du groupe sidérurgique, a «scrupuleusement» respecté trois des quatre «engagements» que lui avait réclamés l’Elysée : «Remettre 30 millions d’investissements dans le site», «créer une école de formation» aux métiers de la sidérurgie, mettre «10 millions de sa poche pour revitaliser». Une quatrième promesse, concède le président, n’a pas été tenue. Celle d’un investissement conjoint d’ArcelorMittal et de Poweo pour la construction d’une ou deux centrales électriques (80 emplois) en Moselle. C’est la faute à la conjoncture, explique-t-il : «Patatras, la crise leur tombe dessus

LES FAITS

Nicolas Sarkozy oublie le premier de ses engagements, qui explique pour beaucoup l'amertume des salariés. Si une solution crédible existe pour Gandrange, avait-il déclaré lors d’une visite sur place le 4 février 2008, «l’Etat préfère investir pour moderniser le site plutôt que de payer de l’argent pour accompagner des gens soit en préretraite, soit au chômage». Par ces mots, il avait suscité l’espoir.

Les syndicats se sont ensuite échinés, travaux d’experts à l’appui, à démontrer qu’une relance de l’aciérie et du train à billettes promis à la fermeture était possible. Cela n’a rien donné, car il a fallu se rendre à l’évidence que l’Etat ne pouvait ni s’opposer à la stratégie industrielle d’ArcelorMittal, ni investir à sa place.


C’est alors, en avril 2008, que d’autres promesses élyséennes, celles auxquelles le président a fait allusion hier, ont été formulées. Elles stipulent notamment, selon le communiqué officiel de l’époque, qu'ArcelorMittal «investira 35 millions directement sur le site de Gandrange», et non pas 30 millions. Les syndicats et le conseil régional de Lorraine déplorent notamment la disparition d’un projet de fabrication de panneaux solaires (4 millions d’euros d’investissement). Les emplois nouveaux prévus dans ce cadre ont légèrement évolué à la baisse : 124 promis contre 119 inscrits dans la convention d’ancrage territorial signée jeudi soir par ArcelorMittal. Mais dès janvier 2008, avant donc l’intervention de Nicolas Sarkozy, ArcelorMittal avait affiché sa volonté de «pérenniser le site de Gandrange en le spécialisant sur le laminage» et d’investir sur place pour développer un laminoir à couronnes et à barres. Cela représente 8 des 30 millions annoncés.


La création d’une «école de formation» aux métiers de la sidérurgie est une promesse partiellement tenue. Même si pour le moment, on ne parle pas d’une «école» nouvelle, mais plutôt d’une «classe» qui pourrait être ouverte dans un centre de formation existant. A partir de septembre 2009, une vingtaine d’apprentis devraient y être formés. Le chiffre, un temps envisagé de «120 apprentis», n’est plus qu’un «objectif à terme» non daté. Cela inquiète beaucoup les syndicats, qui savent que de nombreux départs en retraite sont prévus dans la sidérurgie Lorraine ces prochaines années.


Les 10 millions d’euros prévus «en faveur du renforcement et du développement du capital investissement technologique dans le domaine des matériaux» sont bien au rendez-vous, même si aucun centime n’a été déboursé pour le moment. Pour la CFDT, «c’est le seul truc qui a été obtenu» grâce à l’intervention de l’Elysée, dont le locataire a annoncé qu’il reviendrait à Gandrange. « Pour quoi faire?, questionne Edouard Martin, l’un des responsables du syndicat. Il s’est fait un coup de pub sur notre dos, il ne va quand même pas remettre le couvert ! Le sentiment généralisé à l’usine, c’est qu’il se paie notre tête, ce monsieur.»


Le communiqué de l’Elysée d’avril 2008 listait encore deux autres promesses : «M. Mittal entend pérenniser au-delà de 2012 l'activité du site de Florange, si la réglementation européenne sur le CO2 n'affecte pas excessivement sa compétitivité. Il s'est par ailleurs engagé, si la géologie le permet, à implanter sur le site de Florange un projet pilote de captation et de stockage souterrain du CO2. Ce projet représente l'avenir de la sidérurgie dans un contexte de lutte contre le changement climatique.» «Je vais me battre pour (que ce projet de captation) soit en France, à Gandrange», a assuré Nicolas Sarkozy jeudi soir. Il le faudra car la Lorraine est en concurrence avec des sites allemand et anglais d’ArcelorMittal. Une décision doit être prise courant 2009.


Pour le site de Florange (3800 salariés), spécialisé dans les aciers plats, l’avenir est tout aussi flou. Le ralentissement de la demande d’acier a entraîné la mise à l’arrêt de l’un des deux hauts-fourneaux.

De source syndicale, on indique que 30 millions d’euros d’investissements sont en cours «pour se mettre en conformité avec les normes environnementales». C’est dix fois moins, dit-on, que la somme qu’il faudrait pour rénover les hauts fourneaux et assurer la pérennité du site «au-delà de 2012». Sur ce sujet, la convention d’ancrage territorial signée jeudi ne dit pas un mot.

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 23:38
Gandrange: élus, syndicats et population promettent un accueil "mouvementé" à Sarkozy Sarkozy en visite le 4 février 2008 à l'usine Arcelor Mittal à Gandrange

Elus, syndicats et population de Gandrange ont promis vendredi un accueil "mouvementé" à Nicolas Sarkozy après que le président eut assuré jeudi qu'il reviendrait en Moselle, comme il s'y était engagé l'an dernier devant les ouvriers d'ArcelorMittal.

 "Je ne vois pas l'intérêt d'une nouvelle visite (du président) qui reviendrait à mettre de l'huile sur le feu", estime le maire (PS) de Gandrange, Henri Octave. "Les premières réactions de la population sont désabusées: les gens n'y croient plus. D'autant que maintenant, nous sommes sûrs de perdre la taxe professionnelle, payée à hauteur de 90% par ArcelorMittal", ajoute-t-il. Devant la boulangerie "Les choix de Sophie", les déclarations du président sont commentées avec scepticisme. "Que pourra-t-il venir annoncer de plus?", s'interroge Georges R., un retraité de 66 ans qui se décrit comme un "vieux de la vieille d'Arcelor". "On pourrait l'accueillir avec des sifflets", lâche, l'air faussement ingénu, Armel K., 34 ans, venu acheter sa baguette.

"Qu'il revienne et qu'il rende des comptes aux ouvriers parce que tout ce qui a été promis est très insuffisant", se félicite la députée (PS) de Moselle, Aurélie Filippetti, qui la semaine dernière déjà avait prévenu que les salariés attendraient le chef de l'Etat "avec des boulons".

Pour Jean-Pierre Masseret, président (PS) du conseil général de Lorraine, si le président de la République veut revenir à Gandrange "dans de bonnes conditions et être respecté dans sa fonction, il devra avoir autre chose dans sa musette que les deux conventions" de revitalisation du bassin de Gandrange signées jeudi à Metz par le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel. "Seul Nicolas Sarkozy peut amener Lakshmi Mittal (le patron indien d'ArcelorMittal, ndlr) à changer de posture et à garantir la pérennité de la sidérurgie en Lorraine", estime le sénateur Masseret.

"Qu'il se prépare à un accueil mouvementé", prévient un autre député (PS) de la Moselle, Michel Liebgott, également maire de la commune voisine de Fameck (Moselle).

Pour Jacky Mascelli, responsable CGT à ArcelorMittal Gandrange, "encore une fois, (M.) Sarkozy a trompé des milliers de Français et a menti". Le 4 février 2008, à l'issue d'une visite très médiatisée de 45 minutes de l'aciérie mosellane, M. Sarkozy s'était engagé devant quelque 400 sidérurgistes à faire prendre en charge par l'Etat "tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir l'aciérie en activité.
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 11:57


Pour lire les articles (Républicain Lorrain et la Semaine), cliquez sur les vignettes

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 17:46


Rappelez-vous, il y a un an !



Sarkozy a Gandrange mittal
envoyé par erikmetz57



Il y a an de cela, jour pour jour, Nicolas SARKOZY, tel le chevalier blanc, venait à Gandrange le panier plein de bonnes intentions, en réponse à l’annonce d’ArcelorMittal de supprimer d’ici à mars 2009, 575 emplois à l’aciérie, au Train A Billettes (TAB) et au moins autant dans la sous-traitance.

 

Il s’engageait alors « à faire prendre en charge par l’Etat tout ou partie des investissements nécessaires pour maintenir le site en activité ». Répétant à hue et à dia, qu’il mettrait tout en œuvre pour sauver Gandrange, son premier échec a été de ne pas avoir convaincu le magna de l’acier de revenir sur sa décision et d’entendre les contre-propositions des organisations syndicales.

 

Dès avril, son aveu d’impuissance était patent. Pourtant, il ne pouvait s’arrêter là et reconnaître l’indicible pour lui : « Je n’ai pas réussi ». Alors il est parti dans la surenchère, multipliant et inventant des compensations de revitalisation qui résonnent désormais comme autant de tromperies. Rappelez-vous, POWEO et ses centrales ! Rappelez-vous, le centre de formation pour mieux préparer la transition professionnelle ! Rappelez-vous le plan d’actions et de mesures d’ampleur pour aider la sous-traitance ! Depuis avril 2008, son silence est assourdissant. Et pourtant, n’avait-il pas dit qu’il reviendrait s’expliquer devant les salariés ? Ils l’attendent toujours. Une promesse de plus non tenue.

 

Et puis, alors qu’ArcelorMittal venait d’annoncer, un mois auparavant, un nouveau plan de départ volontaire de 1400 emplois en France (soit 7% de ses effectifs nationaux), le 13 janvier dernier, en Préfecture de Moselle, le Préfet organisait enfin, une réunion de présentation des travaux du Cabinet DEMETER, de la convention de revitalisation imposée par la loi de modernisation sociale et de la convention d’ancrage territorial, alors que personne (élus locaux, parlementaires, syndicats) n’avait été consulté préalablement. A croire, qu’il ne fallait pas nous entendre !


Au-delà de la forme, sur le fond, le compte n’y est pas du tout !

- La centrale POWEO qui devait apporter de nouveaux emplois (600 pour la construction et 80 pour le fonctionnement) fait pschitt. Quoi en compensation ? Rien
- Aucune confirmation n’a été apportée quant aux investissements à Florange pour pérenniser la filière liquide (Les confusions et approximations de Luc CHATEL devant la représentation nationale hier sont particulièrement inquiétantes - Question d'actualité)
- La concurrence autour du projet de captage stockage du CO² à Hayange dans la vallée de la Fensch s’élargit, passant de 2 à 3 sites
- Le centre de formation est sous dimensionné par rapport aux besoins
- Le niveau de reclassement interne des agents de l'usine de Gandrange n'est pas à la hauteur des espérances alors que le groupe avait promis un redéploiement intégral des effectifs à Florange et au Grand Duché de Luxembourg
- La rédaction des conventions de revitalisation économique et d’ancrage territorial laisse une grande place au conditionnel
- La participation d’ArcelorMittal dans le capital de l’Institut Lorrain de Participation n’est pas à la hauteur de enjeux
- Les mesures d’aides prévues dans le Fonds Lorrain sont essentiellement centrées sur le pôle de compétitivité MIPI et laissent peu de place à des initiatives plus modestes
- Enfin, et c’est là probablement l’un des principaux écueils, les chiffres de la sous-traitance sont totalement sous-estimés


Bref, c’est une affaire totalement bâclée qui répond uniquement à la volonté de Luc CHATEL de voir conclu ces conventions (Luc CHATEL viendra signer les conventions demain en Préfecture à 18h15) pour que le Président de la République puisse dire : « Gandrange c’est terminé, affaire réglée ! », mais également à celle d’ArcelorMittal de minimiser l’impact financier des compensations, de peur de faire de Gandrange un cas de jurisprudence qu’elle devrait appliquer pour d’autres sites.

 

Et bien non, nous ne pouvons pas nous satisfaire de mesures minimalistes gravées dans un marbre friable. Les organisations syndicales, les élus locaux, ont d’ailleurs tous écrit au Préfet pour qu’une inflexion significative soit apportée à ces conventions, pour qu’elles soient plus qu’une simple litanie d’intentions.

 

Depuis plusieurs années, je travaille régulièrement avec toutes les organisations syndicales d’ArcelorMittal (CFDT, CGT, CFTC, CFE/CGC) et d’autres sociétés métallurgiques. Ensemble, nous défendons la sidérurgie lorraine en laquelle nous n’avons jamais cessé de croire.


04/02/09 - Devant l'usine de Gandrange, avec Aurélie FILIPPETTI et des militants syndicaux de la CFDT, pour la pose d'une plaque de marbre gravée des promesses non tenues par le Président de la République



04/02/09 - Avec des délégués CGT Arcelor Mittal pour analyser le contenu des conventions et faire le point de la situation sociale de l'entreprise

 


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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 15:46

Un an après la venue de Nicolas SARKOZY à Gandrange,
Michel LIEBGOTT sera l'invité demain de plusieurs émissions 
(Radio France Bleu Lorraine Nord et journal du soir de France 3) 
pour évoquer la situation de ce site industriel et de son bassin.

Pour accéder aux sites, cliquez sur les images suivantes



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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 09:05

Pour lire l'article paru dans La Semaine du 29 janvier 2009,
cliquez sur l'image

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 21:38
Article paru sur Le Monde.fr

Le ministère de l'économie a rendu public, jeudi 29 janvier, un rapport de 20 pages au Parlement sur le dispositif phare du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy: la détaxation des heures supplémentaires, instaurée par la loi TEPA et effective depuis le 1er octobre 2007.

Ainsi, selon Bercy, le volume d'heures supplémentaires effectuées par les salariés du secteur agricole et non agricole "se situerait aux alentours de 750 millions en 2008 et concernerait environ 5,5 millions de salariés". Un chiffre difficilement comparable aux années précédentes, faute d'études similaires, mais pas aussi élevé qu'attendu. En 2006, le nombre de personnes concernées était identique, pour un volume total inférieur – 630 millions d'heures –, selon une enquête auprès des employeurs. Pour 2007, la Dares (service d'études rattachée au ministère de l'emploi) a estimé dans une note que le volume d'heures supplémentaires devait atteindre 730 millions, hors effets de la loi TEPA, souligne le président PS de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Didier MIGAUD.

Une chose est sûre : les estimations pour 2008 sont bien inférieures aux prévisions du gouvernement lors du débat sur le texte, soit 900 millions d'heures supplémentaires sur l'année.

La proportion d'entreprises ayant recours au dispositif d'exonération a progressé, passant de 37,1 % fin 2007 à 40,9 % au 3e trimestre 2008. Mais alors que ces allègements visent plus particulièrement les entreprises de moins de 20 salariés, seulement 35 % de celles de moins de 10 salariés y ont eu recours, contre 80 % de celles comptant plus de 2 000 salariés. Les secteurs utilisant le plus ce dispositif sont " l'industrie, la construction, le commerce, les hôtels, café-restaurants et les transports". Et les employeurs des départements ruraux, notamment du Sud, y ont eu bien plus largement recours que ceux des zones urbaines.

Bercy évalue le coût de ce dispositif pour l'État à 4,4 milliards d'euros sur 2008 et évalue "l'effet favorable sur le PIB de près de 0,15 %, soit environ la moitié de l'effet favorable sur la croissance de la loi TEPA", sans toutefois étayer cette annonce. Le rapport conclut sur le fait qu'effectuer des heures supplémentaires rapporte en moyenne 150 euros par mois, soit près de 1 800 euros par an. Mais Didier Migaud rappelle, dans son communiqué, que ce chiffre ne représente pas le surcroît de revenu permis par la loi TEPA. Et qu'il est inférieur aux annonces du gouvernement : 2 500 euros par an, annonçait Christine Lagarde en juillet 2007, 400 € en moyenne par mois, estimait le conseil des ministres un an plus tard.

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 08:40
Un appel à la mobilisation pour la défense de l’emploi, des salaires, du pouvoir d’achat, de la protection sociale et des services publics face à la crise, a été lancé le 15 décembre dernier par la CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, l’UNSA et Solidaires, puis repris dans les branches professionnelles du privé et l’ensemble des services publics.
Dans toute la France, des manifestations interprofessionnelles se tiendront. Le Parti socialiste soutient et appelle à la participation de toutes et tous. Cette mobilisation dont on reconnaît déjà qu’elle sera d’ampleur est l’expression collective de l’inquiétude des Français face à la crise économique, et celle de leur volonté d’appeler le gouvernement à un changement de cap radical.
Le Président de la République et son Gouvernement ne semblent pas prendre la mesure de cette situation et s’entêtent dans une politique douce avec les puissants et dure avec les plus fragiles. Nos concitoyens les plus en difficultés souffrent d’une qualité de vie qui se dégrade et d’un pouvoir d’achat en berne.
Dans la rue, il nous faut aujourd’hui tirer la sonnette d’alarme pour réclamer qu’une politique nouvelle, qui réponde aux inquiétudes des Français, soit mise en place.
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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 16:23

Monsieur Michel Liebgott interroge Madame la Secrétaire d’Etat chargée de la Famille sur les difficultés que rencontrent actuellement les Caisses d’Allocations Familiales s’agissant de leurs charges de travail.

 

Il s’agirait en effet d’un déséquilibre charges/moyens national en ce début d’année, qui a pour origine de multiples facteurs : décalage de calendrier pour le renouvellement des droits, complexification de la réglementation, mise en place régulière de mesures nouvelles, exigences accrus en matière de maîtrise des risques.

 

Dans le département de la Moselle, la CAF doit faire face à des graves difficultés. Malgré un maintien de ses engagements de service sur les dix premiers mois de l’année 2008, la situation s’est notablement dégradée à partir de la mi-novembre, en raison de déclarations complémentaires qui ont dû être demandées à 35 000 allocataires dans le cadre de la campagne de renouvellement des droits. Des mesures ont été prises pour anticiper une dégradation de la situation, notamment l’embauche de personnels supplémentaires, mais son retard en terme de traitement des dossiers s’établit aujourd’hui à un mois en moyenne.  

 

Une attention particulière continue d’être portée aux bénéficiaires de minima sociaux. Pour autant, de nombreux autres allocataires sont pénalisés du fait de ce retard. Des mesures exceptionnelles ont été prises en vue de retrouver rapidement un niveau de service habituel.

 

Il demande au Gouvernement quelles sont les mesures qu’il envisage de prendre pour aider les Caisses d’allocations familiales afin qu'elles puissent assurer pleinement leur mission de service public.

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