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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 16:00

Madame, Monsieur,

 

Vous avez appelé mon attention sur la question des OGM et de l’examen du projet de loi y relatif et je vous en remercie.
En premier lieu, sans même rappeler les récents évènements lamentables autour de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, nous devons nous étonner des atermoiements successifs du Président de la République sur ce sujet. Après qu’il ait dit ses interrogations au cours de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a choisi de proposer un moratoire temporaire sur les semis de maïs OGM dans l’attente de l’adoption d’une loi spécifique nécessaire pour définir les règles d’une éventuelle coexistence des cultures ainsi que les questions de responsabilité sanitaire et environnementale. Ce moratoire n’a été dans un premier temps accepté par le syndicat majoritaire agricole que parce qu’il n’entamait en rien la possibilité de semer aux mois d’avril et mai, la loi devant être votée à cette date. Mais nous savons que le Grenelle de l’environnement a abouti à des conclusions pour le moins très prudentes sur les OGM alors que les français sont résolument opposés à ce mode de culture.
En ce début de mois de janvier 2008, nous avons assisté à un cafouillage très inquiétant qui ne concourt pas à une très grande lisibilité des politiques publiques de l’environnement. Dans ses vœux du 8 janvier, Nicolas Sarkozy a décidé de reporter l’examen du texte pour qu’il ne soit pas fait le procès d’une discussion parlementaire expédiée dans l’urgence. Ainsi, il a remis en cause le calendrier qu’il avait lui-même fixé. Il montre par là, l’impréparation majeure dont le dossier a fait preuve par son Gouvernement, mais aussi les désaccords profonds au sein de sa majorité sur le sujet.
Mais ce report n’était que de quelques semaines, puisque l’examen a été fixé en première lecture devant le Sénat le 5 février. Au-delà d’une volonté de discussion dans la sérénité, le recul de la discussion parlementaire apparaît bien plus comme une manœuvre destinée à reporter le débat après les élections municipales.
Au-delà du débat sur la calendrier d’examen parlementaire, le Président Sarkozy a évoqué la mise en œuvre de la clause de sauvegarde prévue par l’article 23 de la directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 mars 2001 relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement et abrogeant la directive 90/220/CEE du Conseil. Cette clause pose que « Lorsqu'un État membre, en raison d'informations nouvelles ou complémentaires, devenues disponibles après que l'autorisation a été donnée et qui affectent l'évaluation des risques pour l'environnement ou en raison de la réévaluation des informations existantes sur la base de connaissances scientifiques nouvelles ou complémentaires, a des raisons précises de considérer qu'un OGM en tant que produit ou élément de produit ayant fait l'objet d'une notification en bonne et due forme et d'une autorisation écrite conformément à la présente directive présente un risque pour la santé humaine ou l'environnement, il peut limiter ou interdire, à titre provisoire, l'utilisation et/ou la vente de cet OGM en tant que produit ou élément de produit sur son territoire. L'État membre veille à ce qu'en cas de risque grave, des mesures d'urgence consistant, par exemple, à suspendre la mise sur le marché ou à y mettre fin, soient prises, y compris en ce qui concerne l'information du public. »
L
’avis du comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM qui, le 9 janvier, fait état d'éléments liés à un certain nombre de faits scientifiques négatifs impactant notamment la flore et la faune sur le maïs OGM Mon 810 a donné tous les éléments permettant l’activation de la clause de sauvegarde. Il n’existe pas d’alternative à notre sens. Nous ne pouvons donc qu’approuver la décision du Gouvernement, que nous avons encouragée, d’actionner la clause de sauvegarde. Devant ce dossier, nous remarquons que seule la FNSEA a dit son souhait de ne pas recourir à la clause de sauvegarde, contrairement aux autres syndicats agricoles, demandeurs de cette action.
Pour notre part, nous regrettons la position encore trop floue du Gouvernement qui  fragilise les professionnels et désoriente les consommateurs. Nous continuons de penser que les plantes génétiquement modifiées ne peuvent être acceptées par notre société que si elles présentent des avantages certains et si leur éventuelle mise sur le marché n’a pas pour corollaire l’adoption du principe de la brevetabilité du vivant. Or, ces deux conditions ne sont absolument pas réunies pour le moment.
En outre, toute l’action de la majorité depuis plus de cinq ans apparaît marquée par le non dit. Il est ainsi remarquable que le Groupe UMP de l’Assemblée nationale se soit désolidarisé le mardi 15 janvier de la démarche du Gouvernement impulsée par le Président Sarkozy. Les parlementaires UMP, après les très vives critiques du Président de l’Assemblée nationale à l’endroit du Comité de préfiguration de la Haute autorité, ont même pu dire qu’ils n’avaient « pas été suffisamment informés sur le grenelle de l’environnement ». En réalité, la majorité parlementaire ne souhaite pas passer aux actes, et révèle ses vieux réflexes anti-écologiques.
Pour notre part, nous sommes clairs. Les plantes OGM actuellement mises en culture ne présentent pas d'avantages décisifs sur le plan économique et posent de graves questions sur le plan de la santé, de l'environnement, sans jamais répondre aux problèmes liés à la faim dans le monde. Au contraire, elles constituent pour le moment un cheval de Troie pour la conception américaine des brevets qui pourrait nous conduire vers une appropriation du vivant par de grandes firmes privées multinationales.
La biodiversité est un patrimoine commun de l’humanité. Les agriculteurs du monde ont  le droit de choisir et de maîtriser leur modèle de développement sans qu’il leur soit imposé, dans le respect de l’environnement.
Nous constatons en outre que peu de recherches sont menées de façon objective et désintéressée sur les effets pour la santé et l'environnement. Cette absence d’évaluation - outre le fait qu’elle ignore le principe de précaution - installe le soupçon sur l’ensemble des travaux du génie génétique et leurs possibles applications ultérieures dans les domaines de la santé et de l’environnement.
Un effort de recherche soutenu dans ce domaine doit être impulsé. Le maintien d'une recherche de haut niveau est essentiel pour préserver notre capacité d'innovations, d'expertise et notre autonomie de décision, dans un domaine où nous risquons de nous faire imposer des choix de société. Il faut notamment développer l'indispensable recherche médicale à long terme sur les effets des OGM, en particulier en toxicologie. Cette recherche doit évidemment être strictement encadrée et reposer largement sur l'action publique.
Pour l’heure nous restons donc opposés au brevetage du vivant et au pillage par les multinationales des ressources génétiques qui constituent le patrimoine commun de l'humanité ; nous demeurons opposés aux cultures d'OGM en plein champ ; et favorables au développement d'une recherche d'excellence conduite dans la transparence, selon des protocoles stricts et encadrés de mise en oeuvre et d'évaluation,  par des organismes publics correctement financés.
Pour toutes ces raisons, le 9 avril dernier, lors du vote solennel, j’ai voté contre le projet relatif aux organismes génétiquement modifié.
Restant à votre entière disposition pour de plus amples informations,
Je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de ma parfaite considération
Michel LIEBGOTT

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 16:53

Grâce à Michel LIEBGOTT, dans le cadre de leur formation de délégués de classe, des collégiens de 6ème, de 5ème et de 4ème ont pu visiter l'Assemblée Nationale. Ce fut une expérience citoyenne extrêmement enrichissante pour eux ! Ci-dessous, une photo de groupe devant l'entrée de l'Assemblée Nationale, côté Seine.  

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 09:41

Comme je le fais régulièrement, j'ai rencontré hier les organisations syndicales de l'usine de Gandrange. Deux délégations étaient présentes: la CFDT et la CFE/CGC. La CGT s'est excusée et je la rencontrerai la semaine prochaine.

Au cours de cette réunion, nous avons partagé nos informations quant à la situation sur le site de Gandrange. Nous avons notamment fait le point après que le Président de la République ait reçu les organisations syndicales, lundi soir, et que les parlementaires mosellans ait eux rencontré, mardi soir, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Châtel, au Ministère des Finances. Il s'est agi notamment d'examiner, une à une, les propositions faites par le Président de la République (investissements compensatoires à Gandrange, investissements de prolongation à Florange, centre de formation, projets avec POWEO, captage du CO²), dont chacun a reconnu qu'elles n'étaient à la hauteur des espérances qu'il a suscitées lors de sa venue à Gandrange, il y a deux mois.

Michel LIEBGOTT
Député de Moselle

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 16:07

En décidant de supprimer, dès 2009, son aide aux tarifs sociaux de la SNCF (environ 70 millions d’euros), le Gouvernement va encore amputer le pouvoir d’achat des français les plus modestes, celui des familles nombreuses.
C’est un nouveau désengagement de l'Etat qui signifie la fin de la carte « famille nombreuse ». Pour les foyers concernés, près de 1.5 million, comme pour les politiques environnementales, décidément en ligne de mire d’un Gouvernement pourtant initiateur d’un pseudo Grenelle à ce sujet, c’est une bien mauvaise décision. Que ce soit Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d'Etat aux Transports, Nadine MORANO, Secrétaire d'Etat à la famille, ou même Jean-Louis BORLOO, Ministre d'Etat chargé du Développement Durable, dans la cacophonie la plus totale, tous s’évertuent aujourd'hui à justifier, comme ils le peuvent, ce choix de supprimer la carte « famille nombreuse » et demandent à la SNCF d’étudier une nouvelle tarification sans aide.
Bref, après avoir beaucoup dépensé en exonérations diverses et variées durant l’été dernier, au travers du paquet fiscal tout particulièrement, le Gouvernement en est aujourd’hui réduit à faire des économies dans tous les domaines, y compris au détriment des familles nombreuses, celles qui sont souvent les plus en difficulté.
Par ailleurs, il est à craindre, après les déclarations du Président de la République hier s’agissant des politiques sociales, que le Revenu de Solidarité Active, idée intéressante initiée par Martin HIRSCH, ne soit déjà mort-né, voire littéralement enterré.
Décidément, avec ce Gouvernement, c’est toujours plus pour ceux qui en ont le moins besoin et toujours moins pour tous les autres…     

Michel LIEBGOTT
Député de Moselle

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 11:54

Pour entendre mon intervention cliquez sur le lien suivant:

Michel-Liebgott-Gandrange-LOR-FM-07_04_2008-09H00.mp3 Michel-Liebgott-Gandrange-LOR-FM-07_04_2008-09H00.mp3

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 09:48

A l’occasion de l’examen du projet de loi sur les OGM, les députés SRC et GDR ont fait adopter, contre l’avis de la majorité UMP, l’amendement 252 qui stipule que les OGM « ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l’environnement et de la santé publique, des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières commerciales qualifiées « sans organisme génétiquement modifié ». Il s’agit d’une avancée considérable qui permettra de préserver nos territoires agricoles et de promouvoir la qualité de nos produits. Elle n’a pu être obtenue qu’avec le vote isolé de 4 députés de la majorité. Aujourd’hui, en raison de pressions économiques multiples, nous craignons que le Gouvernement et l’UMP tentent de revenir sur cet acquis en effaçant cette mesure de sauvegarde de notre patrimoine agricole et gastronomique.
Pour les filières de qualité, et en particulier les AOC, garantir une production sans OGM revêt une importance capitale, et même vitale. Devant le silence du Gouvernement sur l’avenir de cet amendement, nous appelons toutes celles et ceux qui sont attachés à la sécurité et à la qualité alimentaire, les producteurs, les consommateurs, les restaurateurs, à se joindre à nous pour demander au Président de la République et au gouvernement de maintenir cette disposition dans la loi permettant ainsi de préserver nos AOC et plus généralement l’ensemble de nos productions sous label de qualité.

Un site internet (http://amendement252.blogspot.com) a été créé à cet effet.

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 18:42

Communiqué de presse transmis le 08 avril 2008 
 
Hier soir, le Président de la République s’est exprimé, fait original, au nom de Lakshmi MITTAL. Dans la foultitude d’annonces, de projets avec beaucoup de « si », il faut d’abord, et avant tout, retenir la confirmation de la fermeture de l’aciérie et du Train à Billette.
En effet, en dépit de l’annonce de la création de 124 postes au LCB pour la création de nouvelles lignes dont le coût (30 millions d’euros) est à peine moins élevé que celui des investissements nécessaires à la pérennisation de l’ensemble du site selon le rapport SYNDEX (45 millions d’euros), le plan de fermeture, avalisé par le Président de la République française qui disait il y a peine deux mois « vouloir tout mettre en œuvre pour sauver Gandrange, y compris par des investissements de l’Etat », prévoit donc 471 suppressions d’emplois industriels dans le périmètre d’ArcelorMittal et autant, sinon plus, d’emplois intérimaires et de sous-traitance, à Gandrange et à Florange. Et que dire encore des conséquences pour le tissu commercial et les collectivités locales.
Tout le reste n’est que projets, voire arguties. Il a ainsi été évoqué la création d’un centre de formation pour les métiers de la métallurgie, proposition intéressante mais tout de même paradoxale puisque ce sont les insuffisances dans ce domaine qui expliquent aujourd’hui la fermeture de l’usine; la mise en place d’un fonds d’investissement à hauteur de 20 millions d’euros, financé par ArcelorMittal, l’Etat et, une fois encore, les collectivités locales ; un ou deux projets de central électrique en lien avec POWEO, un des concurrents d’EDF et dont la situation financière n’est pas au beau fixe ; mais aussi une étude de faisabilité d’un captage souterrain du CO² produit par les unités industrielles de Hayange, qui n’en est aujourd’hui qu’au stade expérimental. Bref, des moyens de mieux faire passer « la douloureuse », une façon de noyer le poisson.
On retiendra également des annonces du Président de la République, qu’ArcelorMittal poursuit sa stratégie du chantage au CO², que les anglo-saxons appellent le « carbon leakage », autrement dit fermer des sites pour produire là où la contrainte est plus faible. Lakshmi MITTAL est donc disposé à investir pour pérenniser la filière liquide, dans la vallée de la Fensch, au-delà de 2012, en échange de droits d’émissions supplémentaires et en fonction du contexte économique.
Au sujet du CO², les pouvoirs publics français ne pourront donc pas dire qu’ils ne savaient pas. En janvier 2007 déjà, le Ministère de l’Industrie avait été complètement dépassé lors des négociations sur le PNAQ2 (2008-2012), les quantités nécessaires à la poursuite de la filière liquide dans la vallée de la Fensch ayant été obtenues in extremis.
C’est porteur de ces messages que je rencontrerai ce mardi, avec les parlementaires mosellans et le Maire de Gandrange, le secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la Consommation. Il faut désormais passer des paroles aux actes.

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 18:32

J'ai participé ce Samedi à l'émission La Voix est Libre sur France 3 consacrée à la désindustrialisation en Lorraine et tout particulièrement à la fermeture de l'usine ArcelorMittal de Gandrange. 
 
Pour voir cette émission, cliquez sur le lien suivant
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=e54b_voixlibre&video_number=0

Quelques photos prises à l'intérieur du U4 à Uckange où s'est déroulée l'émission:



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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 17:03

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 20:42
Courrier envoyé au Préfet

Monsieur le Préfet,
J’ai pris note de courrier reçu vendredi 4 avril et plus particulièrement que la CIAM se réunira le 28 avril 2008. Permettez-moi d’insister sur la nécessité de la présence d’experts indépendants à la réunion sus citée. Tout d’abord parce qu’il y en avait un sur les lieux, lors de votre visite le 7 mars dernier, à l’exutoire de Knutange. Ensuite parce que ses déclarations (travaux réalisés et côte de débordement) ont donné lieu à des interprétations diverses, auxquelles il pourra être répondu.
A mon sens, il n’y a aucune incompatibilité entre leur présence et l’intervention de Géodéris au cours de la CIAM. Bien au contraire l’expérience du passé a montré l’importance déterminante de la présence d’Experts Extérieurs et Internationaux (cf. : expertise internationale ayant permis le report de la décision d’ennoyage et la détection de zones à affaissement brutal, après approfondissement des études). Les récents évènements à Knutange (débordement dans la Fensch) doivent de surcroît nous inciter à recueillir l’avis d’un maximum de personnes autorisées et compétentes. « La connaissance exclusive » n’existe pas car, malheureusement, l’expérience nous a aussi montré que des erreurs ont été commises dans le passé, notamment au moment de l’ennoyage des autres bassins lorrains, et qu’elles ont eu des conséquences, parfois graves.
S’agissant du débordement des exhaures dans la rivière Fensch, sujet aujourd’hui d’actualité, et qui suscite de vives inquiétudes chez les élus locaux et la population du bassin versant, je vous demanderais d’organiser très rapidement une réunion spécifique, ouverte à l’ensemble des élus de la Vallée, en présence des Services de l’Etat et de la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch qui possède la compétence déléguée hydrologie. Bien entendu, en tant que Député de la circonscription, je souhaite y être convié.
Je peux d’ores et déjà vous faire savoir que, très prochainement, une requête en ce sens vous sera par le futur président de la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch.
En espérant que ma demande sera entendue, je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de ma haute considération.
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