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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 11:20
Unknown-copie-2.jpegMme la présidente. La parole est à M. Michel Liebgott.
M. Michel Liebgott. Madame la présidente, chers collègues, étant le dernier orateur, permettez-moi de féliciter le ministre qui laisse le portefeuille de la formation professionnelle pour prolonger son travail au sein du ministère des affaires européennes. Manifestement, il est d’ailleurs irremplaçable, en France, dans sa fonction de ministre de la formation professionnelle… (Sourires.)
Martin Schulz disait que si l’on avait trouvé 100 milliards d’euros pour les banques, on devrait trouver un milliard pour les jeunes. L’emploi des jeunes en Europe est devenu un sujet à part entière tant l’accroissement du chômage remet en question la capacité de notre modèle social à intégrer les nouvelles générations et met en danger les fondements même de notre pacte social.
Il n’existe pas à proprement parler de politique européenne de l’emploi, ce dernier relevant de la compétence de chaque État membre. Mais il existe à n’en plus douter un enjeu européen commun : retrouver un taux d’activité des jeunes satisfaisant pour ressouder le tissu social européen.
De nombreuses disparités nationales existent, plusieurs orateurs les ont déjà évoquées. Je rappellerai simplement que, depuis le début de la crise économique, le chômage des jeunes de 15 à 24 ans a progressé de 50 % dans l’Union européenne, en particulier le chômage de longue durée. Ce n’est pas vrai qu’en Europe : en France aussi le chômage de longue durée – et surtout de très longue durée – est celui qui a le plus augmenté depuis 2008.
Dans toute l’Europe, les incidences du chômage des jeunes sont à craindre aux plans social, sociétal, humain et économique. S’ils sont les premiers touchés par la précarisation des emplois avec des recours aux temps partiels subis, aux emplois temporaires, de faibles rémunérations, ils sont aussi les plus exposés à une précarité financière, une dégradation de leur pouvoir d’achat qui entrave leur autonomie et leurs premiers pas dans le monde du travail.
Ainsi, dans les deux tiers des pays de l’OCDE, les jeunes sortis du système scolaire n’ont droit à aucune forme d’indemnisation faute de pouvoir justifier d’une période suffisante d’emploi pour prétendre à l’assurance chômage. Les aides, lorsqu’elles existent, sont insuffisantes pour que les jeunes en formation puissent poursuivre leurs études sans travailler ou pour compléter un temps partiel.
Cette situation induit par ailleurs un déclassement économique et social durable. Elle affecte la carrière et la rémunération des jeunes à long terme, niveau de retraites compris, même s’ils n’y pensent pas souvent. Cela peut conduire à terme les plus jeunes générations à contester les fondements mêmes de notre système de protection sociale qu’ils jugeraient trop peu redistributif pour eux-mêmes et trop contributif au regard de leur vulnérabilité économique et sociale et du poids du déficit. Certains n’ont pas hésité à parler de génération sacrifiée. Cette situation peut déboucher sur toutes formes de nationalisme et d’excès.
Au plan humain, comment ne pas s’interroger sur une société qui refuse aux jeunes générations la reconnaissance de leur utilité sociale, entrave la construction de leur identité personnelle au moment même où elles devraient acquérir leur autonomie financière, trouver un logement, bref, vivre ? Je ne peux m’empêcher de penser au sentiment de dévalorisation, à la déstructuration des rapports familiaux et des relations sociales lorsqu’un jeune sans emploi vient à côtoyer sous le toit familial un parent licencié à l’occasion d’une restructuration, comme en Lorraine. On voit souvent en effet dans ces régions postindustrielles des générations parties trop tôt en retraite côtoyer des jeunes qui n’arrivent pas à s’insérer dans le marché de l’emploi.
Au plan économique, le chômage des jeunes, comme celui des autres tranches d’âge, entraîne une dégradation des capacités de production, une perte de compétitivité, une baisse de la consommation, un risque de déqualification. Il pèse aussi sur le niveau des comptes sociaux. Je ne reviendrai pas sur les chiffres d’Eurofund que certains ont déjà cités, ni sur ceux du think-tank européen « Pour la solidarité ».
Si le chômage des jeunes est un fléau dont plus personne ne peut ignorer la dangerosité et la toxicité, comment expliquer que l’objectif premier de l’Union européenne n’ait pas été de le réduire ? En privilégiant le taux d’emploi et un chômage structurel durable, les postulats néolibéraux ont longtemps présidé à la vision des politiques européennes de l’emploi. Mais la crise actuelle a bouleversé les certitudes idéologiques. Les pays qui ont promu la sécurité du droit du travail ont mieux résisté, on a pu le constater, en favorisant un contrat fixe quitte à instaurer une flexibilité interne à l’entreprise via le chômage partiel, comme en Allemagne. Au contraire, ceux parmi lesquels il est facile de licencier les travailleurs ont connu une forte augmentation du chômage, comme le Danemark et les Pays-Bas.
Le changement de braquet est donc récent, tant en Europe qu’en France. Dans le cadre des compétences qui sont les siennes, c’est-à-dire stratégiques, la Commission européenne a redéfini des priorités en avril 2012. Dans ce nouveau paquet emploi, on trouve la sécurité sociale et économique, l’éducation et la formation, la vie au travail et hors travail, l’égalité entre hommes et femmes. Il s’intéresse aussi à la qualité des emplois créés, aux conditions de travail et propose un minimum salarial dans chaque État membre, sans aller toutefois vers un salaire minimum européen, seul à même de lutter contre le dumping social infra-européen. Ce paquet emploi est néanmoins prometteur, car il marque un glissement idéologique vers une politique moins libérale et une convergence des politiques de l’Union européenne avec un début de financement.
Je voulais ici souligner la dernière initiative des ministres européens du travail qui, le 27 février dernier, ont donné leur accord pour l’instauration d’une « garantie jeunesse » fondée sur l’expérience de deux pays, l’Autriche et la Finlande., Selon la recommandation du Conseil du 5 décembre 2012, elle vise à faire en sorte que tous les jeunes de moins de 25 ans se voient proposer une offre de bonne qualité portant sur un emploi, un complément de formation, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois suivant la perte de leur emploi ou leur sortie de l’enseignement formel.
Sont prévus 6 milliards d’euros sur sept ans à partir de la fin de 2014 à destination des jeunes de régions dont le taux de chômage est supérieur à 25 % – même si ce critère peut être discuté – ainsi que 3 milliards d’euros issus du Fonds social européen soumis à une obligation de cofinancement national et 3 milliards d’euros issus d’une ligne budgétaire spécialement créée à cet effet.
C’est un projet que nous devons encourager et développer, même si l’on peut lui reprocher une mise en œuvre tardive – au mieux à fin 2014, lorsque nous serons peut-être entrés dans un cycle de reprise – et des moyens encore trop faibles. Je souhaiterais par ailleurs que ces fonds européens puissent abonder des dispositifs nationaux, tels que le nouveau compte personnel de formation mis en place dans le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi, qui doit pouvoir être mobilisé pour les décrocheurs scolaires.
En France, depuis plus de trente ans, notamment à l’initiative de la gauche qui a créé les missions locales dans les années quatre-vingt, ce ne sont pas moins de quatre-vingts mesures qui ont été prises en faveur des jeunes, mettant l’accent sur l’insertion par l’emploi au détriment, somme toute, de la logique éducative. Les contrats aidés se sont multipliés, depuis la création du « dispositif 16-18 ans » jusqu’aux emplois jeunes et contrats initiative-emploi dans le secteur marchand et non marchand, sans toujours éviter les effets d’aubaine.
Je veux souligner les décisions prises par le Président de la République et le Gouvernement qui, depuis mai 2012, ont fait de la jeunesse une grande cause nationale. Je veux surtout insister sur la grande cohérence de ces mesures et sur leur transversalité, car elles touchent aussi bien aux causes structurelles qu’aux causes conjoncturelles du chômage des jeunes.
Je ne reviendrai pas en détail sur les quarante-sept mesures présentées lors du conseil interministériel de la jeunesse du 22 février 2013. Je rappellerai simplement quelques mesures phares en faveur de l’emploi des jeunes, qui font feu de tout bois, usant de tous les leviers des politiques publiques.
Avec les contrats de génération, les emplois d’avenir et la hausse du budget des contrats aidés, nous agissons sur l’insertion par l’emploi de façon massive, pour un effet contracyclique réel dans une conjoncture encore difficile. Contrairement aux gouvernements précédents, nous cherchons à cibler des publics prioritaires, et nous veillons au contenu de formation et à la qualité de contrat de travail en privilégiant le CDI.
Avec le crédit d’impôt compétitivité emploi, qui encourage la création et l’innovation, et avec la création de la Banque publique d’investissement, nous agissons pour créer un nouveau cycle d’innovation, de croissance et donc d’emploi.
Avec le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi, qui vise à lutter contre la peur de l’embauche, réhabilite le dialogue social et favorise la mobilité sécurisée, et avec la gestion prévisionnelle des compétences, nous agissons sur les lourdeurs de notre marché du travail.
Avec la refondation de l’école, qui s’attaque aux racines de l’échec scolaire – je pense en particulier à la scolarisation dès deux ans dans les zones d’éducation prioritaire –, affecte plus de moyens au primaire, lutte contre les déterminismes sociaux engendrant des inégalités scolaires et rétablit l’égalité entre les filières, nous agissons sur les failles de notre système éducatif.
Enfin, avec la garantie jeunesse, le nouveau service public de l’orientation pour un accompagnement, des conseils en formation et sur les métiers, ainsi qu’avec le futur projet de loi sur la formation professionnelle que vous n’aurez pas l’honneur de conduire, monsieur le ministre,…
M. Thierry Repentin, ministre délégué. Je confirme ! C’est un excellent projet !
M. Michel Liebgott. …nous devrons rénover le service public de l’emploi, assurer une meilleure adaptation des qualifications aux besoins des employeurs et aux défis de la transition énergétique et de la réindustrialisation de notre pays, et mieux accompagner les jeunes salariés ou demandeurs d’emploi tout au long de leur vie.
« La République est un grand acte de confiance et un grand acte d’audace », disait Jaurès. Plus récemment, Jean-Marc Ayrault a déclaré que la jeunesse devait avoir la certitude d’avoir toute sa place dans cette République. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, RRDP et écologiste.)
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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 11:03

regime local(1)L'article 1 du Projet de Loi sur la sécurisation de l'emploi (transcription de l'Accord National Interprofessionnel signé le 11 janvier dernier) qui sera examiné en séance publique à l'Assemblée Nationale la semaine prochaine a créé un régime complémentaire pour les salariés des petites entreprises qui en sont aujourd'hui dépourvus, soit plus de 4 millions de salariés. Il s'agit d'une avancée majeure qui s'inscrit dans une double logique d'équité sociale et de santé publique pour tous.  

L'Accord National Interprofessionnel ne faisant pas référence au Régime Local d'Alsace Moselle, avec mes collègues parlementaires socialistes d'Alsace-Moselle, nous avons très vite interpellé le gouvernement pour que la retranscription parlementaire de l'ANI tienne compte de ce régime complémentaire obligatoire très intéressant, concernant presque 2,9 millions de personnes, qui se caractérise par un fort niveau redistributif et par un caractère intergénérationnel, chacun cotisant pour tous.

Attachés à ce régime comme la plupart de nos concitoyens alsaciens-mosellans, nous avons donc rédigé deux amendements, soutenus par le Gouvernement, pour corriger la carence de l'ANI sur ce sujet. Le premier vise donc à intégrer cette question du régime local dans la transcription législative et le second demande au Gouvernement la remise aux parlementaires, avant le 1er septembre 2013, d’un rapport sur l'articulation entre le régime local d’assurance maladie d’Alsace-Moselle et la généralisation de la complémentaire santé. 

C'est ce rapport qui permettra de bien mesurer toutes les conséquences et de les corriger dans le sens de la préservation de notre régime local, voire de son amélioration à travers ce texte. Bien entendu, nous poursuivrons le dialogue avec les différents syndicats qui gèrent le régime local, lesquels font, pour l’instant, des interprétations différentes de l’ANI. C’est en tout cas ce que laisse clairement apparaître l’article du Républicain Lorrain de ce jour (lire ci-dessous).  

Michel LIEBGOTT

 

Article du RL de ce jour 

L’Assemblée nationale examinera à partir de mardi le projet de loi entérinant l’accord national sur l’emploi. Un texte qui, selon Daniel Lorthiois, président de l’instance de gestion du régime local d’Alsace-Moselle, pourrait faire peser un risque sur le système d’assurance-maladie d’Alsace-Moselle (lire RL du 14 mars).

La mise en place obligatoire d’une assurance santé complémentaire pour tous les salariés risque de plonger le régime local dans l’« insécurité juridique », estime Daniel Lorthiois : « Des salariés pourraient contester le caractère obligatoire de leur affiliation au régime local […], puisque la loi en discussion leur permettrait de bénéficier de prestations supérieures. » C’est pourquoi les responsables du régime local ont demandé aux parlementaires d’Alsace et de Moselle d’obtenir des aménagements permettant de renforcer ses prestations sur celles des complémentaires santé prévues par la loi, moyennant la création d’une cotisation versée par les employeurs, qui jusqu’à présent en sont exemptés.

Cette annonce a fait bondir le syndicat Force Ouvrière, qui y voit une manœuvre pour, « au nom d’ambitions irresponsables », transformer le régime local de Sécurité sociale en mutuelle obligatoire soumise à la concurrence. « L’insécurité juridique évoquée par M. Lorthiois est un faux problème », s’insurge Alexandre Tott, secrétaire départemental de FO en Moselle. « Une grande majorité des salariés d’Alsace et de Moselle est déjà couverte par une mutuelle, ce qui n’a jamais mis en péril l’existence du régime local. Mais si, en suivant les propositions du conseil de gestion, on le met en concurrence avec les mutuelles, plus rien ne justifie que les caisses d’assurance maladie (CPAM) servent presque gratuitement les prestations du régime local. Les mutuelles poursuivraient logiquement le régime local pour concurrence déloyale ! »

Pour l’heure, les députés socialistes, menés notamment par les Mosellans Michel Liebgott et Gérard Terrier, envisagent de défendre deux amendements. L’un, dont FO déplore le « manque de précision », impose la prise en compte du régime local d’Alsace-Moselle dans le nouveau système ; l’autre prévoit la remise au Parlement, avant le 1er septembre prochain, d’un rapport « afin d’étudier l’hypothèse d’une éventuelle évolution du régime local d’assurance maladie et ses conséquences ». Beaucoup de conditionnels… mais une porte déjà trop largement ouverte pour Force Ouvrière, qui y voit déjà un risque sérieux de « sabordage ».

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 21:22

 

logo minsanteLe décret abrogeant l’article 80 du décret du 30 août 2011 vient d’être publié au Journal Officiel. Cet article 80 avait prévu le transfert de la gestion du régime de Sécurité Sociale dans les mines à la caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS). Cette décision ne prenait pas en compte les spécificités des territoires miniers et de leurs populations.

C’est pourquoi le Gouvernement avait décidé d’instaurer un moratoire sur ce transfert et demander en octobre dernier à Jean BESSIERE de mener une concertation avec les organisations syndicales de mineurs et les élus locaux.

A l’issue de ces travaux, le Gouvernement a décidé d’abroger l’article 80 du décret du 30 août 2011. Des évolutions sont nécessaires pour organiser l’avenir du régime minier, qui rencontre des difficultés importantes, notamment sur le plan financier et de sa gestion. C’est pourquoi Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a décidé de constituer une instance de coordination stratégique, réunissant l’ensemble des acteurs concernés, pour accompagner ces évolutions.

Cette instance sera animée par Philippe Ritter, Préfet honoraire, et sera prochainement réunie (communiqué du Ministère de la Santé)

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 09:03
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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 09:34

gaston-bedo-president-de-la-philharmonie-la-lorraine-les-me.jpgC’est une assemblée générale pas comme les autres, à laquelle ont participé les responsables et les membres de la philharmonie La Lorraine. En effet, la formation fête son 140e anniversaire !

Dans la lecture du rapport moral, Gaston Bedo, le président, a félicité l’ensemble des musiciens pour leur participation et leur « soutien indéfectible au cours des multiples prestations auxquelles vous n’avez jamais manqué de répondre présent ». Pour le responsable, cette fidélité « est une forme non négligeable de votre attachement à l’harmonie ». Un attachement que partage également la municipalité, représentée par le maire, Philippe David.

« Depuis septembre 2003, nous avons la gestion de l’Académie musicale. Et on peut dire qu’il règne une parfaite harmonie au sein des deux structures. » Gaston Bedo y voit là le témoignage d’un réel plaisir qu’éprouvent les musiciens en venant aux répétitions. « Même si ici et là il demeure des imperfections. Nos prestations musicales sont de plus en plus nombreuses et si j’en crois les échos rapportés, nous sommes reconnus pour la qualité de nos prestations. »

Les manifestations

Pour 2013, la philharmonie fête son 140e anniversaire : que de chemin parcouru ! « Vu le climat social actuel, nous n’organiserons pas de manifestations spéciales pour marquer cet événement. Mais on n’exclut pas une surprise lors du concert de la Sainte-Cécile », détaille le président.

Une réflexion est également menée afin d’organiser un grand rassemblement musical avec l’ensemble des villes avec lesquelles Hayange est jumelée, et qui s’étalerait sur deux ou trois jours. « Cela doit encore être peaufiné, et tout dépendra des moyens disponibles. »

Martine Bedo a pris le relais ensuite pour le rapport d’activités. Le nombre de manifestations demeure le point essentiel, avec des sorties à Metz, Landres, une prestation à Dettwiler, sans oublier toutes les sorties locales.

Les effectifs

Au niveau effectif, la philharmonie compte actuellement quatre-vingt-cinq musiciens pour l’harmonie et la fanfare. Dix-huit musiciens animent le big band , qui dispose d’un nouveau chef depuis le départ en retraite de Daniel Lemoine. Sylvie Edoin lui a succédé et a donné lecture du bilan financier de l’exercice. Le résultat est en parfait équilibre, qui témoigne du sérieux de la personne qui tient les cordons de la bourse en sa qualité de trésorière.

Les principaux points de l’assemblée étant développés, Gaston Bedo les a soumis à l’approbation du public. Lequel, à l’unanimité, a donné quitus aux membres de l’association. Tour à tour, les principaux invités se sont exprimés, aussi bien Michel Liebgott, le député-maire, que Philippe David, et ses adjointes Isabelle Iorio et Marie-Thérèse Midon. Les élus se sont accordés pour féliciter les principaux acteurs de la philharmonie « pour ce que vous accomplissez au sein de la Ville et au-delà ». Ils les ont aussi remerciés pour le rôle culturel et musical « qui est important au sein de la commune ».

Tout étant dit, Gaston Bedo a repris une dernière fois la parole pour renouveler ses remerciements à l’assistance avant d’inviter le public à le rejoindre pour le verre de l’amitié. (RL 21/03/2013)

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 09:33

representants-de-la-poste-et-elus-fameckois-ont-participe-a.jpg276 800 € de travaux ! C’est un bureau de poste "dernière génération" qui vient d’être inauguré à Fameck. Rue de Picardie, le directeur Hervé Rossi, en présence de Philippe Even, directeur des ventes de Moselle nord, a accueilli le député-maire Michel Liebgott, la conseillère régionale Lucie Kocevar et Michaël Weber, président de la commission départementale de présence postale territoriale. Un événement qui coïncide avec la nouvelle campagne de La Poste intitulée J’aime me simplifier la vie qui se déroule jusqu’au 30 mars.

Service personnalisé

« Pour simplifier la vie de [ses] clients », la société d’acheminement du courrier a réalisé des aménagements de façon à permettre un service personnalisé et efficace. En lieu et place de guichets, c’est dans un espace agrandi que désormais se côtoient usagers et postiers. Toute la signalétique a également été repensée, les produits présentés en libre-service, sans oublier des automates pour affranchir le courrier, retirer de l’argent, faire des photocopies…

Grâce à un îlot qui oriente les clients en fonction de leurs besoins, le temps d’attente devrait aussi être divisé par deux. D’autant plus que clients professionnels et ceux venant réaliser des opérations bancaires sont reçus par les conseillers sur un espace dédié.

Car, comme le soulignent ses représentants, « la Poste a un seul objectif : 95 % de clients satisfaits ! ». À Fameck comme ailleurs. Le premier magistrat Michel Liebgott apprécie ainsi que le bureau postal soit resté en centre-ville. (RL 21/03/2013)

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 09:28

photo-copie-3.jpgLa première commémoration officielle du 19 Mars en France – en tant que Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, telle que l’a instituée la loi votée au mois de décembre – a été célébrée solennellement, mardi. La cérémonie s’est déroulée au nouveau cimetière de la ville, devant le monument aux Morts.

De nombreux anciens combattants étaient présents aux côtés des élus dont Michel Liebgott, le député-maire, et Lucie Kocevar, conseillère régionale. La fanfare La Ranguevalloise a joué en particulier La Marseillaise , en présence de cinq porte-drapeau, des représentants de la gendarmerie, et le corps des sapeurs-pompiers, accompagnés des JSP (Jeunes sapeurs-pompiers).

Après la lecture par Lucien Tregarot, le responsable fameckois de la Fnaca , du message du comité national, l’ancien combattant Claude Salzinger, qui a passé vingt-sept mois d’Algérie, a été honoré. Les médailles – présentées par son petit-fils, JSP de Fameck – d’ancien combattant, Reconnaissance de la nation, et commémoration guerre d’Algérie lui ont été remises par Michel Liebgott et Lucien Tregarot.

« Tous ces jeunes hommes qui ont perdu la vie… C’était dix soldats perdus par jour ! Ces personnes, ces familles éprouvées… tous ceux qui ont participé et qui ont vécu cette tragédie. Sans oublier les autres victimes, les harkis, le drame des rapatriés… », rappelle le maire. Ainsi que les bouleversements qui ont suivi : « le retour du général de Gaulle, le passage de la IVe à la Ve République… ».

Des gerbes ont ensuite été déposées au monument aux Morts par Michel Liebgott et Lucien Trégarot. (RL 21/03/13)

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 08:53

bertrand-mertz-a-remis-la-medaille-d-or-jeunesse-et-sports-.jpg« Le bénévolat fait partie intégrante de sa vie tout comme le football qu’il pratique depuis son plus jeune âge. Je suis fier de l’honneur qui lui est rendu et encore plus fier d’être son ami ». Robert Wilhelm, président de l’association des bénévoles du sport et de la culture, donne le ton de cette soirée où Jean Boother a été décoré de la médaille d’or de la jeunesse et des sports.

Une médaille qui vient s’ajouter à une pluie de décorations et diplômes décernés à cet homme qui a passé plus de quarante-cinq ans de sa vie au service du sport et des autres.

Jean Boother est tombé dans la marmite du football à l’âge de 12 ans et n’en est plus jamais sorti. Né à Pondichéry, en Inde, puis installé en Algérie, il rejoint la France en 1962. Il a toujours pratiqué son sport favori.

Michel Liebgott, député-maire de Fameck, se souvient : « Je l’ai connu dans les années 70 lorsqu’il jouait dans l’équipe de Gandrange. C’est lui qui m’a aiguillé et accueilli à mon arrivée. » Son CV sportif et associatif est impressionnant : joueur, entraîneur, dirigeant, président de Futsal, coordinateur du Téléthon pour le District mosellan du football, officier de liaison pour l’équipe de France de football, président fondateur des GrenaThions, supporter-club du FC Metz à Thionville….

René Lopez, président de la Ligue lorraine de football : « Par son engagement Jean a beaucoup apporté à la jeunesse, au sport et au FC Metz » Alain Faber, président de Cœur Grenat : « Jean, tu donnes tout son sens à la devise "fier d’être messin" ».

« Une vie au service du sport et de la jeunesse est une vie réussie », a déclaré Bertrand Mertz, maire de Thionville, en épinglant la prestigieuse médaille. Autant d’éloges qui avaient de quoi émouvoir le récipiendaire : « Je me suis beaucoup investi, mais j’ai aussi pu compter sur les autres. Cette médaille représente presque toute une vie de bénévolat mais aussi d’histoires, d’anecdotes et d’amitiés. Le sport m’a apporté la satisfaction de faire avancer les choses et de grands moments de joie et même de bonheur ». (RL 20/03/2013)

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 08:36

devant-300-personnes-les-dirigeants-de-l-association-ont-fa.jpgLa plus grosse association locale de la cité a tenu ses assises annuelles. Un bilan intéressant et détaillé des activités de CESR a mis en exergue le besoin de « Faire ensemble ». La plus grosse association locale de la cité a tenu ses assises annuelles. Un bilan interessant et détaillé des activités de CESR a mis en exergue le besoin de "Faire ensemble".

La salle du Fort-Chabrol a été prise d’assaut par trois cents soldats de Convivialité, entraide et solidarité rosselangeoises (CESR) qui ont répondu en force à l’appel du comité présidé par l’inaltérable Christian Baron. Michel Liebgott (député), Luc Corradi (conseiller général) et Vincent Matelic (maire) ont pris place devant une salle bondée.

Un président heureux

« Convivialité ! C’est notre leitmotiv et mis en avant lors de la création de CESR. Nous avons, grâce aux bénévoles, proposé un grand nombre d’activités afin de satisfaire tous les goûts et de fil en aiguille c’était parti ! Tout le monde a adhéré à notre esprit solidaire. Malgré tout je lance un appel en direction de ceux ou celles qui auraient un peu de temps à nous consacrer pour nous rejoindre. Toutefois, le rapport de notre secrétaire va vous confirmer que CESR fonctionne bien » a énoncé Christian Baron.

Des actions multiples

Le président a ajouté : « des personnes isolées nous contactent et nous essayons de les aider ! J’adresse mon soutien à ceux qui souffrent et sont confrontés à la maladie. Dans les épreuves qu’ils endurent nous sommes à leurs côtés en essayant de leur apporter un peu de baume au cœur par le biais de nos interventions ».

Danielle Clausse, la secrétaire, a présenté le rapport moral. « Les ateliers : création, informatique, cuisine, jardinage à La Rappe et à l’Ehpad de Gandrange, écrivain public, services aux particuliers (avec Aide) fonctionnent admirablement et font le bonheur des utilisateurs sous la houlette de bénévoles. Les sorties au bal-folk et à la Hoube, la bourse aux plantes, la kermesse aux Faubourgs de l’Orne, la Fête des mères, les Marronniers, le séjour à Métabief, la Sainte-Barbe, le marché de Noël, le carnaval, les fêtes de la musique et des méritants, Saint-Nicolas, la réception à la MAS, le goûter des anciens, les brioches de l’amitié et le Téléthon, font partie des actions auxquelles CESR a participé ou organisé. Sans omettre notre partenariat avec l’Education nationale (informatique) et l’Ehpad de Gandrange (animation) ».

Des adhérents qui s’investissent

Gilbert Gaggioli, le trésorier a soumis le bilan financier à l’assemblée. Celui-ci qui laisse apparaître un excédent de 1 691 euros démontre la bonne gestion.

La cotisation annuelle des membres est bloquée à 5 euros et le comité se stabilise avec 21 personnes. 52,35 % des sociétaires sont Rosselangeois contre 47,65 % d’habitants extérieurs.

Le rapport financier a été adopté à l’unanimité. Quitus a été donné au trésorier.

Le comité de l’association continue donc à travailler sur d’excellentes bases, fort des convictions et du dynamisme des bénévoles.

Le comité de CESR est présidé par Christian Baron et voici la liste des membres qui le composent :

Paul Ehrhart, Claudine Filser, Gilbert Gaggioli (trésorier), Roland Ries, Adeline Suppi, Maria et Bernard Di Candia-Schivert, Claudine Gallet, Françoise Clausse, Catherine Ville, Charlotte Battistutta, Thierry Noël, René Carletti, Anne-Marie Spécia, Gisèle Even, Camille Walther, François Biasini, Michèle Foucher et Danielle Clausse (secrétaire).

Tous bénévoles bien sûr !

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 08:34

l-assemblee-a-ecoute-avec-grande-attention-l-expose-de-step.jpgRoland Hamen, le président de la Fnath (association des accidentés de la vie) de la section de Volmerange-les-Mines, Ottange et environs, association s’occupant des accidentés de la vie, a présenté le bilan d’activité pour l’exercice 2012 de l’association.

A ce sujet, onze interventions ont été effectuées auprès de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) et de la direction de l’autonomie des personnes âgées en vue de l’obtention d’aides financières, matérielles ou humaines, soldées d’une manière satisfaisante ou en cours de traitement. L’association est intervenue également pour des demandes d’obtention de cartes de priorité et de stationnement ainsi que pour une assistance lors de visites d’assistantes sociales et d’ergothérapeutes. Sur un plan plus cérémonial, le président ou les vice-présidents étaient présents aux cérémonies commémoratives, organisées par les communes du rayon d’action de la section. Côté animation, la section a proposé à ses adhérents en novembre dernier une sortie à Kirrwiller, sortie qui devrait être reconduite pour 2013. Sur le plan financier, il a noté un déficit pour 2012 de 436 €. A ce sujet, le président déplore les nouvelles augmentations, demandées par la Fédération, des cotisations pour les cartes d’adhérents, famille et carte plus.

Rosario Russo, président du groupement départemental a signalé à l’assemblée la présence d’un représentant de la Fnath au sein de la commission d’étude des dossiers de l’agence régionale de santé de la MDPH et de la CPAM. Sans vouloir être alarmiste, il s’est interrogé sur l’année 2013 s’annonçant particulièrement difficile en espérant que les personnes à faible revenu fiscal ne soient pas mises à contribution pour l’accès à certains soins. Il a insisté également sur la formation indispensable tant sur le plan administratif que technique des représentants de la Fnath afin de pouvoir renseigner correctement les adhérents et monter les dossiers.

Pour clore cette assemblée, l’association a fait appel à Stéphane Bour, spécialisé dans le contrôle alimentaire, pour un exposé sur le thème intitulé « Panique dans mon frigo ». Et après avoir présenté les risques alimentaires provoqués par la prolifération de différentes bactéries dues à la mauvaise conservation des aliments, il a terminé son intervention, avec trois règles d’hygiène : bien se laver les mains, bien ranger son frigo et le laver régulièrement sans oublier le respect de la chaîne du froid.

Michel Paquet, président de la Communauté de communes de Cattenom et environs, et Michel Liebgott, député de la Moselle, présents à cette assemblée, ont assuré Roland Hamen de leur engagement pour aider la Fnath (RL 18/03/2013).

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