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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 09:22

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 09:02

concert-schluchtern.pngA l’issue du beau concert présenté samedi, par l’orchestre du lycée Ulrich-Von-Hütten de Schlüchtern (Hesse) – ville d’outre-Rhin jumelée avec Fameck – un mot était sur toutes les lèvres : le talent !

Les soixante musiciens lycéens ont véritablement conquis le public de Victor-Hugo. « Salle Victor-Hugo, la bien nommée… », a déclaré d’entrée Franz-Joseph Schwabe, le chef de musique du Big-Band qui allait offrir une soirée d’exception au public fameckois. « C’est mon cinquième Tour de France, sans drogue mais en musique… », a-t-il continué avec humour et dans un français impeccable. Coiffé d’un béret bien français, le francophile sympathique a dirigé, pour le plus grand plaisir du public l’orchestre.

Michel Liebgott, député-maire, a, quant à lui, accueilli comme il se doit ses hôtes par des paroles aimables.

Enchantement

Comme morceau d’entrée, les jeunes musiciens ont fait très fort, avec Retour à Ithaca , issu d’une pièce grecque. Douze minutes d’enchantement, qui ont bien auguré de la suite. On aurait aisément pu citer la maxime " La valeur n’attend pas le nombre des années" pour ces soixante lycéens, tirant le meilleur de leurs instruments.

Le public ne s’y est pas trompé avec ses applaudissements si encourageants. Soirée d’exception donc, s’il en est, avec en tout treize titres dont certains bien connus : Non je ne regrette rien ! (E. Piaf) chanté par une jeune fille, ou encore Le Seigneur des Anneaux. Ce programme varié comprenait en outre Sihahamba (africain).

Cette belle soirée est un rendez-vous de plus, qui a pu voir le jour grâce au jumelage entre Fameck et Schlüchtern !

La formation, qui a enchanté la salle Victor-Hugo, se produit en Europe et ailleurs dans l’Hexagone (Canne, Antibes, Strasbourg…). (RL 21/05/2013)

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 08:32

paris-XVIII-zone-valls.jpgÇa fait un peu râler d’entendre surtout parler des grosses villes alors qu’ici, en ZSP de Fameck-Uckange, nous avons de très bons chiffres ! » La saillie est du maire d’Uckange, Gérard Léonardi, de retour, hier, de Lyon. Avec son voisin le maire de Fameck, mais également le commandant de la compagnie de gendarmerie de Thionville, Jérôme Carrière, il est allé s’abreuver à la source Valls-Taubira. Les ministres de l’Intérieur et de la Justice, ont décortiqué, la journée durant, le dispositif zone de sécurité prioritaire.

Et c’est de police de proximité, à la sauce Jospin, dont les élus locaux reparlent soudainement. « Ce n’était pas un bilan mais un point d’État. Pour dire et redire que le lien de confiance entre l’uniforme et la population est à renouer d’urgence », souligne le député et maire Michel Liebgott.

Plusieurs thématiques sécuritaires ont été évoquées entre ministres, magistrats et uniformes avant d’annoncer, et c’est là la principale information, un renfort d’effectif sur la soixantaine de ZSP françaises. « 270 gendarmes et policiers supplémentaires seront envoyés dans les zones , a confirmé Gérard Léonardi. Nous espérons évidemment que deux ou trois d’entre eux prendront la direction de nos villes ».

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 08:28

photo-julio-pelaez.jpgDe retour de Lyon où les ministres de l’Intérieur et de la Justice, Manuel Valls et Christiane Taubira, ont planché hier, sur le dossier des Zones de sécurité prioritaire (ZSP), les maires de Fameck et Uckange ainsi que le commandant de la compagnie de gendarmerie, poussent le commentaire:

• Michel Liebgott : « Le ministre souhaite que dure ce dispositif pour que cesse, enfin, le sentiment général d’insécurité. Toutes les couches populaires ont le droit à un minimum de sécurité. »

• Gérard Léonardi : « On a surtout entendu parler des grosses villes. Alors que la ZSP de Fameck-Uckange enregistre de bons résultats. Le point positif est le surplus des renforts à venir.

270 gendarmes et policiers supplémentaires. Nous en aurons bien un ou deux chez nous ! »

• Commandant Jérôme Carrière : « Les chiffres concernant la ZSP Fameck-Uckange son très bons. Nous le constatons à chaque réunion de coordination. (RL 14/05/13)

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 09:02

Installée en novembre 2012, la zone de sécurité prioritaire (ZSP) d’Uckange-Fameck, une des quinze premières en France, a pacifié ces quartiers synonymes depuis trente ans de trafic et de délinquance organisés.

stanislas-86-ans-vit-en-face-de-la-tour-des-tilleuls-a-ucka.jpg

Stanislas, 86 ans, vit en face de la tour des Tilleuls, à Uckange : « Avant, ça cramait tous les jours et les jeunes dealaient devant et faisaient la circulation. Aujourd’hui tout a changé. » Photo Philippe NEU

Stanislas, 86 ans, tignasse grise et dos voûté, rentre chez lui péniblement en s’appuyant sur sa canne. « Le reste d’un accident de la route il y a quelques années », souffle l’ex-sidérurgiste, dont l’appartement fait face à la fameuse tour des Tilleuls, à Uckange. La tour de tous les fantasmes, hier cœur de l’économie souterraine, aujourd’hui géant de pierre vidé de ses habitants, en attente de démolition depuis un incendie en 2011.

REPORTAGE

« Les bagnoles brûlaient tous les jours à l’époque. Les jeunes dealaient, là, devant et faisaient même la circulation. Depuis, plus rien, plus de voitures qui crament ; plus de guetteurs », raconte l’octogénaire, qui n’a jamais vu « autant de gendarmes dans les rues ».

Six mois après sa création, il y a bien un « effet ZSP » à Uckange et Fameck, une des quinze premières zones de sécurité prioritaire (ZSP) créées en 2012 en France par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Le bassin de 20 000 habitants, symbole régional du trafic de stupéfiants, semble pacifié. Au moins en apparence. Ce mécano de 55 ans qui refuse de donner son nom – « on ne sait jamais ici », argue-t-il – vit là depuis trente-et-un ans.

Il s’occupe de sa voiture, près d’une rangée de garages. « Moi, j’ai jamais eu de problèmes avec les dealers. Si tu les laisses tranquilles, ça va. Ils étaient tous dans le bahut de ma fille de 16 ans. C’est vrai, ça s’est calmé ! Par contre, tu te fais contrôler tout le temps par les gendarmes. Comme l’autre jour, quand j’allais au taf’ à quatre heures du mat’. Mais bon, ils font leur job », reconnaît-il.

« Du mal à trouver des dealers »

Le job, ce sont les hommes du commandant de compagnie, Jérôme Carrière, pilote de la ZSP, qui ont été chargés de le faire depuis six mois. Surveillances discrètes, traque des revendeurs de cannabis, de cocaïne et d’héroïne, grâce au renfort de trente gendarmes dédiés au dispositif. « On en est, c’est vrai à + 135 % d’infractions constatées et réprimées. On a saisi plusieurs kilos de cannabis et de cocaïne, des dizaines de milliers d’euros en liquide. Tout n’est pas résolu mais on a presque du mal à trouver des dealers maintenant », résume Jérôme Carrière. Pourtant, le volet répression, « nécessaire », n’est pas l’essentiel de la stratégie de la ZSP. Le maillage, la mise en réseau des élus, de l’école – « sur l’absentéisme » –, des assistantes sociales, des associations de réinsertion constituent l’originalité du dispositif. « Sinon, ce serait superficiel », affirme le commandant, au matin d’une première au lycée Saint-Exupéry de Fameck, avec la présence d’un gendarme à la nouvelle cellule de veille.

Gérard Léonardi, le maire d’Uckange, dont l’appel de détresse avait symbolisé, à l’été 2011, la désespérance des élus face à la fatalité de la criminalité, rencontrera Manuel Valls aujourd’hui, à Lyon. « Cette réussite montre qu’Uckange n’avait rien à voir avec les quartiers nord de Marseille, mais qu’il fallait mettre les moyens pour résoudre le problème. Je me demande pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ! Surtout, il faut que ça dure maintenant », estime l’élu. Michel Liebgott, député-maire de Fameck, qui sera également du voyage dans le Rhône, ne dit pas autre chose : « Dans nos villes, c’est le jour et la nuit. Il fallait mettre les délinquants eux-mêmes dans l’insécurité. Que les gens aient également confiance dans leurs gendarmes et inversement. Ensuite, le travail en réseau est fondamental. Il fallait changer les mentalités. »

Alain MORVAN. (RL 13/05/2013)
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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 22:24

de-gauche-a-droite-stefano-melis-(30-39)-jean-baptiste-schmLe challenge de Lorraine XC Ufolep (Union française des œuvres laïques d’éducation physique) peut être assimilé à la coupe de Lorraine de VTT. La deuxième manche, qui s’est déroulée à Longwy, faisait également office de championnat départemental 54 et 57. Cette compétition était composée de plusieurs courses, ouvertes aux licenciés et non-licenciés, fonctionnant sur le principe de championnat par points. Les coureurs se sont ainsi affrontés dans diverses catégories. Les coureurs du club Lor’n Bike de Fameck ont décroché quatre titres départementaux. : Jordan Baroni en catégorie cadets (15-16 ans), David Christmann chez les juniors (17-19 ans), Jean-Baptiste Schmitt (20-29 ans) et Stefano Melis (30-39 ans)-(photo RL). Une 2e place féminine : à noter également la 2e place "scratch" en féminines de Julie Martignon et la belle course de Stephan Antonoff qui termine premier coureur du club au scratch global, même si trois concurrents 40-49 ans le devancent pour le podium Ufolep. (extrait rl)

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 22:13

caroline-bostelle-conseillere-municipale-et-youcef-bettahar.jpgCaroline Bostelle, conseillère municipale, et Youcef Bettahar, responsable du service des sports, ont pu constater de visu l’intérêt que portaient les jeunes aux diverses activités sportives proposées (Photo RL). Une soixantaine de jeunes fameckois se sont retrouvés tous les jours à la Cité des sports de la commune pendant leurs dernières vacances scolaires. Un programme avait spécialement été concocté à leur intention par le service des sports de Fameck, en partenariat avec les associations sportives de la ville. Sous la responsabilité du coordonnateur Michel Terrak, animateur sportif de la ville, les jeunes se sont vu proposer un panel d’activités telles que futsal, gymnastique, handball, karaté, volley-ball, judo, tir à l’arc, tennis de table, boxe, musculation et athlétisme. Les éducateurs et animateurs des associations sportives ont été attentifs au progrès de tous les jeunes participants. Certains sont d’ailleurs d’ores et déjà intéressés pour rejoindre un club.Ces deux semaines intenses en émotions se sont terminées par un goûter offert, le dernier jour, par la municipalité fameckoise.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 08:34

la-distribution-des-prix-a-fait-de-nombreux-heureux-au-sein.jpgOn est loin des clichés d’artistes peintre portant barbe et lunette. C’est une toute jeune fille qui a remporté la 17e édition du Salon de peinture de la ville. Un nouveau souffle sur cette corporation… On est loin des clichés d'artistes peintre portant barbe et lunette. C'est une toute jeune fille qui a remporté la 17ème édition du Salon de peinture de la ville. Un nouveau souffle sur cette corporation

La 17e édition du Salon International de peinture et de sculpture de la ville d’Audun-le-Tiche a ouvert officiellement ses portes ce mardi soir lors du vernissage. Michel Liebgott est venu comme à son habitude apprécier les talents des exposants. Du côté audunois, Lucien Piovano qui est à l’origine de la création de ce salon était également présent ainsi qu’Ana Welscher, adjointe chargée de la culture.

Premiers avis partagés

Comme dans toutes ces manifestations, les avis étaient partagés quand à la qualité de cette exposition. Si pour certains, cette édition était la plus belle de toutes celles organisées jusqu’à présent, pour d’autres, leur jugement était plus sévère et faisait état d’une baisse dans la qualité des œuvres présentées.

Toutes ces appréciations auraient pu prêter à débat mais ce n’était ni le lieu ni le moment et ce sera au terme de ce salon, après avis des visiteurs que l’on pourra tirer un premier bilan de cette édition.

70 artistes peintres dans différentes catégories avaient trouvé place aux cimaises de la salle Jean-Moulin. Parmi eux, une catégorie "Jeunes talents" qu’il sera possible de retrouver en 2014. Six sculpteurs avaient également présenté leur travail. Le jury, présidé par Angelo Giusto s’est réuni en matinée pour établir un classement et attribuer les différents prix dans chaque catégorie. La remise de ces derniers a donné lieu à quelques surprises notamment en ce qui concerne le Grand Prix de la Ville d’un montant de 700 €. Ce dernier a été attribué à une toute jeune artiste, Appoline Zelenika de Rédange. Angela Giusto a justifié le choix du jury : « Nous sommes tous tombés d’accord sur ce choix et à travers ce prix nous récompensons le travail réalisé, le souci du détail et l’imagination de l’auteur. » Les autres récipiendaires avaient auparavant reçu leur prix.

Récompenses

Au fur et à mesure de la remise des récompenses, sur un écran s’affichait l’œuvre de l’artiste primé et chacun a ainsi pu voir de situ ce à quoi ce prix correspondait.

Catégorie Huile et acrylique : 1er prix, Nicole Rapp de Bertrange (Lux) ; 2e prix, Jean Jacques Piezanowski de Boulange ; 3e prix, David Nemeth d’Audun-le-Tiche. Catégorie peinture à l’eau et pastel : 1er prix, Florena Jost-Schuller de Luxembourg ; 2e prix, Patrick Leclerc de Beuvillers ; 3e prix : Evelyne Jakubowski d’Aumetz. Catégorie autres techniques : 1er prix, Monique Merlin de Verdun ; 2e prix, Alice Merlin de Verdun ; 3e prix, Colette Ragazzini de Villerupt.

Sculpture : 1er prix, Marie-Cécile Massey de Metz ; 2e prix, Patrice Millet de Serrouville.

Pour rappel, le jury ne connaît pas le nom des artistes et dispose seulement d’un numéro pour attribuer ses prix en toute impartialité.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 08:31

Hier après-midi, la commune tout entière avait rendez-vous au stade de football pour inaugurer un nouvel équipement de 300 places assises. Plus aucune raison de manquer un seul match !

C’ est une révolution ! Quand je pense que dans les années 1960-70, on jouait dans un champ, route d’Uckange… » Hier après-midi, au stade de football municipal, Michel Liebgott laisse éclater sa joie d’inaugurer la tribune de 300 places assises. L’équivalent du nombre de licenciés, du poussin au senior, de l’Entente sportive Fameck. « Depuis 1989, on a investi dans ce sport fédérateur : terrains synthétiques, vestiaires, club-house et maintenant la tribune accessible aux familles et aux amateurs de foot. De quoi permettre une vraie fête populaire ! », assure le député-maire fameckois. Claude Corvisier, qui a suivi les travaux et a connu, à l’époque, les supporters depuis la main courante ou encore « la baraque en tôle », apprécie également la tournure des événements. « On a fait avec les moyens du bord et ça marche, tant mieux ! », sourit le conseiller municipal. Coût de l’opération : 1,145 M €, financés de moitié par la Région Lorraine, par l’État et par la Ville de Fameck à hauteur de 26 % tout de même ! « C’est une somme pour une commune modeste comme la nôtre mais c’est un choix », plaident les deux hommes.

Le choix de la jeunesse à regarder les joueurs de moins de 11 ans rivaliser d’adresse, ballon au pied, lors du tournoi inter-régional auquel participaient 14 clubs sur la pelouse dernière génération mise en place en 2008. « Le rêve de tout footballeur ! Qui ressemble à s’y méprendre à de l’herbe et résiste mieux aux intempéries », souligne, d’un regard expert, Jacky Aliventi, conseiller général et toujours joueur à ses heures. « Le foot, c’est un vecteur d’intégration formidable. Un sport où tu peux jouer avec un ingénieur comme avec un chômeur. Avec une ambiance parfois rugueuse sur le terrain qui n’empêche pas de se faire des copains pour la vie », estime le Boulangeois.

Ce n’est pas Abdelkader Hachemi qui dira le contraire. « De voir toute cette jeunesse s’éclater sur le terrain, j’en avais presque les larmes aux yeux », reconnaît l’éducateur des U19, les joueurs de moins de 19 ans. La montée en Division d’honneur que souhaite le maire de Fameck ? « Elle est possible ! Il y a un potentiel, une envie, parmi ces jeunes qui évoluent au club depuis qu’ils font du foot », analyse celui qui les entraîne deux fois par semaine et les encadre lors des matches le week-end. La tribune, c’est donc aussi la récompense des bénévoles, « une trentaine mobilisée » pour cette inauguration. Sans parler « du plaisir des gamins de jouer devant », précise Michel Terrak, l’éducateur professionnel des U6 à U11. Reste plus qu’au public à venir les soutenir !

« Je rêve, un jour, de la division d’honneur. Comme en 2008. »De Michel Liebgott (RL 09/05/2013)

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 14:02
une-vingtaine-de-veuves-et-d-anciens-mineurs-se-sont-rassem.jpgCa ne va pas du tout ! », lance avec force Joséphine. Avec d’autres veuves et femmes de mineurs, l’Audunoise s’est rendue en mairie de Fameck hier après-midi. Une vingtaine d’affiliés de la Carmi de l’Est de la vallée de la Fensch et du Pays-Haut – accompagnée de Jean Markun pour la CGT des mines, et de Geneviève Marchal, pour le collectif CGT des femmes et veuves de mineurs – sont venus manifester ses inquiétudes concernant l’avenir du régime minier. Avec comme interlocuteur : le député-maire Michel Liebgott. Leurs craintes restent entières et ce, malgré l’abrogation, en décembre, de l’article 80 du décret du 30 août 2011, visant à faire passer le régime minier au régime général. « C’est un acte médiatique de la ministre, mais cela ne résout aucun problème », dénonce Geneviève Marchal. Jean Markun enfonce le clou : « Marisol Touraine (NDLR : la ministre des Affaires sociales et de la Santé) dit qu’on ne peut pas laisser les choses comme ça. Mais en même temps il y a des problèmes de finances ! ».

Syndicalistes et affiliés restent vigilants, à l’heure où une instance de coordination stratégique, animée par l’ancien préfet Philippe Ritter, est en train d’être mise en place pour voir comment faire évoluer la sécurité sociale minière. Michel Liebgott s’est d’ailleurs engagé à faire remonter à ce groupe de travail les remarques et les attentes de la délégation ( lire ci-contre ).

« On est en train de liquider le régime minier », prévient Jean Markun. Un régime qui compte encore 11 000 affiliés dans le bassin ferrifère.

Au quotidien, les affiliés de la Carmi de l’Est se sentent de plus en plus délaissés. Comme en témoigne Jean Dziezuk, 77 ans. L’ancien mineur de fer vit à Volmerange-les-Mines, une ville qui a vu disparaître son dispensaire il y a cinq mois. « On doit aller à Ottange pour se faire soigner. Mais tout le monde n’a pas de moyen de transport. Et moi-même, étant handicapé, je me déplace difficilement. C’est même dangereux pour moi de prendre le volant ! » Appuyé sur sa canne, le septuagénaire n’accepte pas d’être traité de la sorte. « On est dégoûté ! On a besoin de ce service sur place ! »

les-anciens-mineurs-et-veuves-de-mineurs-ont-ete-recus-par-.jpgJean-Michel Chassany, le directeur de la Carmi, justifie cette décision par « l’absence de candidats pour tenir le dispensaire. Du coup, on a dû transférer les patients à Ottange ». Pourtant, « selon la Carmi, pour 100 patients, une demi-vacation par semaine est mise en place. Et pour un médecin, il faut 1 000 patients », rapporte Michel Liebgott, le député-maire de Fameck. Un chiffre que sont loin d’atteindre les affiliés de Volmerange-les-Mines et environs… « Il faut pourtant trouver une solution pour que les gens ne se déplacent plus », martèle Jean Dziezuk. Comme trouver un médecin libéral, sur place, à ces affiliés. « Mais en leur expliquant le fonctionnement de notre régime », prévient Jean Markun.

Problème de transport

Car, pour ceux qui comme Joséphine d’Audun-le-Tiche, ont choisi d’être suivi par un médecin libéral, certains services ne sont plus assurés. Comme l’établissement de bons de transport, afin d’être remboursé. « Mais beaucoup refusent de les remplir ! », dénonce Geneviève Marchal. « Il ne devrait pas y avoir de problème de prise en charge », reconnaît Michel Liebgott.

Autre crainte évoquée : la fermeture du siège hayangeois suite aux départs en retraite non remplacés de cinq agents. « Cette inquiétude est infondée », assure Jean-Michel Chassany. Mais « le risque, à force de réduire les effectifs sans recruter est de fermer Hayange », reconnaît néanmoins le député. « Nous craignons aussi que le cabinet dentaire d’Audun-le-Tiche ferme », glisse Jean Markun.

« J’espère que vous avez bien compris tout ce qu’on vient de vous dire ! », conclut Joséphine, avec force. (RL 08/05/2013)

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