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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 11:22
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 11:20
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:55

michel-liebgott-photo-archives-rl« Nous avons repris le texte rédigé en 2012 [ NDLR : en pleine campagne présidentielle] et l’avons modifié. Depuis trois mois, un groupe de travail socialiste l’examine en liaison avec les ministères concernés, notamment la Justice et l’Industrie. Ce que nous n’avions pas pu faire l’an passé, n’étant pas dans la majorité », souligne Michel Liebgott, à propos de la proposition de loi sur la reprise de sites rentables.

Pour le député-maire PS de Fameck, la difficulté résidait surtout dans les précautions à prendre « pour éviter tout recours devant le Conseil constitutionnel. Il a donc fallu s’assurer du respect du droit de propriété mais aussi de la compatibilité de cette loi avec les autres législations, notamment européennes ».

Le parlementaire en est persuadé : « Ce texte est très dissuasif. Si le chef d’une entreprise de plus de 1 000 salariés ne cherche pas de repreneur, la pénalité d’un montant maximum de vingt fois la valeur mensuelle du Smic par emploi supprimé s’appliquera. Et elle est cinq fois supérieure à ce qu’il devrait payer pour revitaliser le territoire s’il arrêtait purement et simplement une activité. » Michel Liebgott fait un rapide calcul en prenant l’exemple du cas d’ArcelorMittal Florange : « Soit 28 000 € multipliés par les 629 emplois de la filière liquide : vous imaginez la somme ! » A ceux qui douteraient de l’impartialité du tribunal de commerce tenu par des chefs d’entreprise, l’élu mosellan précise qu’« il s’agit de gens de terrain, de patrons de PME-PMI, pas de sociétés du Cac 40. Bref, des personnes qui n’auraient aucun intérêt à favoriser ces dernières ». Quant à la date choisie – la veille du 1er mai – pour déposer la proposition de loi, il y voit là « un symbole fort ».

« Après le cours d’économie ultra-libérale donné par Lakshmi Mittal lors de son audition au Palais-Bourbon, il n’est pas interdit à François Hollande de montrer qu’il est soucieux du respect des droits des salariés. Le lendemain de la réunion avec les chefs d’entreprise, le Président réaffirme qu’il veut bien les aider mais sous certaines conditions. Cela a du sens. D’autant plus qu’avec cette loi, les aides publiques accordées serviraient à un repreneur. »

Reste à la faire adopter. Pour Michel Liebgott, cela pourrait se produire en juin prochain.

D. V. (02/05/2013)
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 08:51

les-elus-du-val-de-fensch-et-de-la-commune-ont-salue-l-enga.jpgPersonnages centraux, remerciements et réactions de l’opposition… Le scénario était tout écrit. Mardi soir, le conseil municipal réuni en séance extraordinaire a voté massivement pour élever Michelle Wax au rang de maire. Sur vingt-deux votants, vingt et un ont dégainé le pour, un le blanc, et quatre n’ont pas pris part au vote. Une formalité pour la majorité, une « pantalonnade » selon Roger Pasquini. La première adjointe succède ainsi à Jean-Jacques Renaud, qui avait annoncé à l’automne dernier son intention de se retirer de la scène politique. « J’avais dit 70 ans d’âge, 30 ans de maire et je passerai la main. Et bien c’est aujourd’hui », a-t-il confirmé face à une assistance garnie de membres du Val de Fensch.

Dans l’isoloir, par trois fois, les élus ont choisi le premier magistrat, la liste des adjoints, ainsi que les représentants du centre communal d’action sociale (CCAS). Armand Giovannacci occupera désormais la fonction de premier adjoint, suivi par ordre décroissant de Serge Jurczak, Marie-Hélène Desmoulins, André Introvigne et Sylvie Leber. Toujours présidé par Jean-Jacques Renaud, lequel au passage se voit attribuer le mandat de treizième conseiller, le conseil d’administration du CCAS se compose dorénavant comme suit : Svetlana Tschemodanov, Nicole Perez, Anne-Marie Sarra et Sylvie Berron.

« Fière d’être le maire d’une commune attractive », « militante et femme de gauche », celle qui a « beaucoup appris » au côté du premier magistrat sortant présidera aux destinées de la commune jusqu’à l’échéance des prochaines municipales, en mars 2014.

• Michel Liebgott, député-maire de Fameck. – « J’ai toujours apprécié la franchise de ton discours et la justesse de ton analyse. Il faut du courage pour affirmer tes idées comme tu le fais. » Le parlementaire fait entre autres allusion à la position de Jean-Jacques Renaud sur la sidérurgie, lorsque ce dernier affirmait dans nos colonnes qu’« il faut savoir arrêter un combat. En 2008, les sidérurgistes ont été trompés par la reprise des hauts-fourneaux. Il faut aujourd’hui admettre que la filière liquide ne redémarrera pas ». Il avait vu juste.

• Philippe Tarillon, président du Val de Fensch. – « J ’ai dû insister pour qu’au sein de la communauté d’agglo, tu restes vice-président chargé des finances. » Le retrait de la vie politique se fait donc en douceur pour celui qui a répondu favorablement à la demande de son président.

• Gisèle Printz, adjointe et sénatrice de Moselle. – « Grâce à toi, Serémange a une allure plus moderne. La commune est l’une des mieux loties de la Vallée. » L’élue fait référence notamment au cinéma de la localité, et de la politique menée pour la vie sportive.

• Philippe David, maire de Hayange. – « C’est une belle leçon que tu nous donnes là. Trente années passées à servir les citoyens, toi et ton épouse Solange. »

• Roger Pasquini, opposition. – « Pendant vingt-cinq ans, j’ai considéré que la commune était bien administrée. Depuis cinq ans, j’ai révisé mon jugement. »

E. C. (RL 02/05/2013)

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 08:23

-a-l-occasion-de-la-fete-des-enfants-les-jeunes-de-l-associ.jpgCe fut un grand jour pour les jeunes originaires de la communauté turque de Fameck et de ses environs. En effet, ils ont célébré, à la Cité sociale de Fameck, le 23 avril. Une journée dédiée aux enfants, mais aussi à la République turque.

Pour l’occasion, l’Association turque et française (ATF) de Fameck a accueilli des invités d’honneur en provenance d’Ankara grâce à l’association Lösev, qui œuvre pour la cause des enfants et de la leucémie.

Ainsi, huit enfants, un médecin et son assistante ont séjourné quelques jours parmi la communauté. Tous ont eu la joie de partager des moments forts.Lors de ce rendez-vous, les bambins ont assisté au spectacle avec émerveillement. Au programme : représentations de danses traditionnelles turques, modernes, pom-pom girls, sketchs, poèmes… dans une ambiance festive et émouvante à la fois. Des liens d’amitiés ont été créés autour d’une sensibilisation à la maladie.

Michel Liebgott, député-maire de Fameck, faisait partie des convives. Il a reçu en mairie les invités, assistés des membres de l’ATF, auxquels il a accordé la plus grande attention.

Erdem Atilgan, vice-consul au consulat général de Turquie de Strasbourg, s’est également déplacé pour l’événement.

À l’issue de la cérémonie, des présents ont été offerts aux petits et à leurs accompagnatrices. L’ATF a également remis les divers dons recueillis à l’association Lösev. Toutes et tous ont passé une journée mémorable en compagnie de leurs compatriotes, et se sont quittés avec des souvenirs mémorables et inoubliables.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 20:29

aff_eco.jpgM. Michel Liebgott. Je remercie, d’abord, M. Thierry Tuot de l’accueil qu’il a réservé au collectif de défense des communes minières de Lorraine, qui comprend à la fois des élus et des associations et dont je suis un des vice-présidents. Je confirme ici que nous souhaitons l’abandon de la procédure d’expropriation lorsqu’il y a danger pour certaines maisons, car les indemnisations ne sont jamais à la hauteur. Nous nous félicitons de la constitution d’un fonds de convergence de l’ensemble des dispositifs afin d’éviter les différences entre « clausés » et « non clausés ». Je me félicite également que vous envisagiez de prendre en compte les habitants de Landres et Piennes dont les dégâts sont antérieurs à 1998. Il est bon que l’on entre dans un dispositif conforme à celui des installations classées, sachant néanmoins qu’il sera difficile de poursuivre certains exploitants même s’ils en ont les moyens. Je pense en particulier à ArcelorMittal.

Nous avons des richesses à ne pas négliger et que les collectivités publiques doivent pouvoir continuer à maîtriser. Je pense aux réserves d’eau qui ont servi à noyer 40 000 kilomètres de galerie et à l’exploitation possible sans fragmentation du gaz de houille dans le bassin houiller.

Je salue l’effort qui serait fait en direction des collectivités territoriales et des professionnels en général. Concernant les plans de prévention des risques miniers (PPRM), il me semble nécessaire de pouvoir attaquer les arrêtés simples de prescription et pas seulement les décisions préfectorales.

M. Thierry Tuot. En préambule, je rappelle que, en tant que fonctionnaire, le Gouvernement ne m’a, à aucun moment, demandé de me prononcer pour ou contre l’exploitation du sous-sol, pour ou contre la défense de l’environnement, et sur la façon de choisir entre les deux. Je suis chargé de trouver un consensus sur la fabrication d’un nouvel outil, sans préjuger de la façon dont on utilisera cet outil ni des objectifs qu’on cherchera à atteindre en le maniant. Officiellement, je n’ai pas le moindre avis sur telle ou telle exploitation.

Mon objet est d’entourer une exploitation - que le Gouvernement déciderait - des conditions répondant à des exigences juridiques, sociales et politiques. Ce n’est pas la décision prise qui doit être satisfaisante mais la procédure au terme de laquelle elle a été prise, qui ne doit être ni excessivement formaliste ni trop instable et qui doit donner suffisamment de sécurité et de satisfaction à l’ensemble des intérêts. C’est dans cet esprit que nous travaillons, dans la recherche permanente d’un compromis entre la poursuite qui peut parfois apparaître nécessaire d’une exploitation et les exigences de protection de l’environnement et des populations. Nous essayons de donner un nouvel équilibre à cette conciliation, pas de préempter les décisions qui seront prises ultérieurement. Je réponds donc d’emblée aux questions particulières au permis « Limonade », à l’extraction de sable coquillier en baie de Lannion ou autre que, personnellement, je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire. (Sourires)

S’agissant de la participation du public, l’idée est de la rendre générale, c’est-à-dire qu’il y ait une information et une participation pour toutes les décisions. Afin que cela n’apparaisse pas comme la réitération permanente d’une procédure longue et compliquée, nous proposons de fonder cette participation sur plusieurs principes.

Premier principe, la proportionnalité. Un géologue qui veut regarder le paysage n’a pas besoin d’autorisation ; il n’y a donc pas non plus de participation. S’il veut se livrer à une recherche académique sans finalité d’exploitation, il n’y a aucune raison d’ouvrir un débat sur l’intérêt de l’exploitation. À chaque cas, sur la base d’une transparence totale – qui fait quoi à quel moment, qui veut demander quoi à qui –, il faut pouvoir proportionner l’effort d’information, d’expertise, de débat et de participation. Il va de soi que la délivrance d’un permis de recherche exclusif, qui emporte naturellement le droit exclusif de demander à exploiter, devra entraîner l’examen de l’opportunité d’exploitation à ce moment-là. Il va de soi aussi que, à ce stade, on sera incapable de dire où on va exploiter, en quelles quantités et à quelles fins. Ces points ne seront donc discutés que plus tard.

D’où le deuxième principe, que, pour l’instant et faute de mieux, nous appelons d’incrémentation, selon lequel à chaque fois qu’on délivre une autorisation, on tient compte de la précédente et on ne va pas plus loin que ce qui est demandé. Cela veut dire que, à chaque instant, on tient le débat nécessaire dans la mesure des connaissances disponibles. Pour des autorisations extrêmement longues de vingt-cinq ou cinquante ans, par exemple pour des stockages, on pose le principe de leur durée et de leur réévaluation permanente. À chaque occasion de réalisation de nouveaux travaux, de modification d’un périmètre, une procédure proportionnée devra être lancée, tenant compte des précédents mais renouvelant le débat.

Dans cette perspective, le schéma national minier doit jouer un rôle de réducteur d’incertitudes. Si l’évolution des cours mondiaux, dans la manipulation desquels certains pays comme la Chine ont une grande pratique, conduisait à envisager l’exploitation de la fluorine en France, il faudrait pouvoir se référer à ce schéma national minier. Celui-ci pourrait indiquer que l’exploitation de la fluorine est considérée, en principe, comme satisfaisante en France sans donner de précision de lieu ou de technique. Cela éviterait de refaire la bataille de Gravelotte à chaque fois que quelqu’un voudrait ouvrir une exploitation de fluorine, et au moins un principe serait acquis.

Le schéma national minier ne doit être que ceci : un document partiel à horizon glissant, en permanence actualisé au gré des techniques, des découvertes, de l’acquisition de savoirs et soumis à une participation. Document de planification, il doit non pas être contraignant mais donner des orientations stratégiques, des vœux que le Gouvernement aura soumis à validation par une participation du public et dans lesquels il aura impliqué le Parlement selon des modalités qu’il aura choisies – communication, association, validation, débat, évaluation impliquant votre office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Ces choix seront discutés au sein du groupe mais ne feront pas l’objet de recommandations à proprement parler parce qu’ils relèvent vraiment de l’organisation politique. Il s’agit bien, dans notre idée, d’avoir un document réducteur d’incertitudes, non pas un instrument de limitation des activités ou normatif sur les territoires, ce qui priverait de tout sens la notion même de participation territoriale ; un document qui donne de grandes orientations et qui valide des choix collectifs quant aux ressources, quant aux usages.

S’agissant de la fiscalité, nous n’avons pas encore travaillé sur les dispositions, mais notre idée est de les mettre toutes dans le code minier d’abord, même si certaines iront dans le code général des impôts qui sera un code dit suiveur. En lisant le code minier, on saura tout sur l’équilibre économique et financier. Nous proposons comme principe de base de bien distinguer entre redevances et fiscalité. La fiscalité n’est pas un instrument de compensation des dommages ou de réparation, c’est un instrument de financement du budget de l’État et des collectivités territoriales. Tout ce qui est lié au financement des conséquences et des impacts doit être versé sous forme de redevance. Il nous faut donc imaginer des redevances couvrant l’ensemble des conséquences et se fondant sur une évaluation des conséquences de l’exploitation, des externalités positives et négatives comme des coûts et des dommages, qui s’attache à prendre en considération non seulement ce qui se passe sur le territoire communal d’assiette, mais aussi sur l’ensemble du bassin de population et des infrastructures impactées.

Il faut avoir plusieurs mailles d’examen territorial : communale, intercommunale, départementale, régionale et plus quand il s’agira d’offshore, où la notion de collectivités intéressées couvrira des façades ou des collectivités riveraines d’un bassin. L’examen doit être adapté, les redevances également. Par exemple, en cas de conséquences sur des charges de formation professionnelle pour une région, c’est une redevance qui y sera attachée plutôt qu’une fiscalité compensatoire dont on finit par oublier pourquoi on l’a créée.

Il appartiendra au Gouvernement de déterminer comment il alloue les revenus fiscaux entre l’État et les collectivités territoriales. Nous proposons que les titres miniers soient délivrés en fonction d’un équilibre économique de l’exploitation, dont il serait tenu compte pour la fixation des redevances et l’évolution de la fiscalité. Ainsi, dans un contexte d’effondrement des cours mondiaux, on ne maintiendrait pas une fiscalité élevée mais, inversement, tout effet d’aubaine dû à des envolées de cours donnerait lieu à la révision des prélèvements de fiscalité ou de redevances. L’idée est d’assortir les titres miniers d’une trajectoire fiscale variable à la hausse ou à la baisse permettant de conserver un équilibre économique. C’est relativement facile à décrire, un peu plus difficile à écrire.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la France est un pays minier jeune, pas ancien. Un pays minier jeune doit avoir une fiscalité minière modérée pour permettre la mise en exploitation. Tous les pays miniers très anciens, comme le Canada ou l’Australie, ont des fiscalités relativement élevées ; tous les pays qui ne sont pas encore matures ont des fiscalités qui accompagnent et facilitent la recherche et, le cas échéant, le début de l’exploitation. Il faudra en tenir compte au moment de la fixation des niveaux de pression fiscale, qui relèvera de la loi de finances et non pas du code minier, conformément à la Constitution.

Pour orienter la recherche de l’équilibre entre l’économie et le social, nous proposons d’introduire, dès le début du nouveau code minier, une définition de l’intérêt général reposant sur trois piliers : l’obligation de l’État de préserver et de valoriser le sous-sol comme richesse nationale dans le respect des principes du code civil – le sous-sol appartient au propriétaire du dessus et l’État intervient au titre des autorisations administratives ; les exigences environnementales ; les exigences du développement territorial et des populations. L’intérêt général sera entendu comme la conciliation de ces trois exigences ; l’équilibre des décisions tiendra à la prise en compte des trois piliers à la fois. Nous tentons par-là de ramener l’intérêt général à trois points clairs plutôt qu’à la liste infinie que l’on trouve aujourd’hui dans le code de l’urbanisme, qui ne constitue pas un instrument permettant de trouver le bon équilibre.

Dans le domaine de l’exploitation en mer, nous avons choisi de décliner les dispositions débordant du tronc commun du code minier, technique par technique, milieu par milieu, matière par matière. La géothermie a des besoins qui ne sont pas les mêmes que ceux du stockage de gaz souterrain, eux-mêmes différents de ceux de l’exploitation de granulats. Chaque industrie se verra dédier un chapitre qui en indiquera les spécificités, de même que chaque territoire ou collectivité d’outre-mer et chaque milieu. Il y aura donc un chapitre offshore. Chaque chapitre décrira ce que l’on doit entendre par collectivité intéressée pour la procédure d’enquête, ou par infrastructure impactée par le développement en matière de choix économique, ou par autorité environnementale pour l’appréciation de l’impact sur le milieu, en l’adaptant à chaque fois, notamment pour l’offshore qui est un problème  tout à fait particulier.

S’agissant du calendrier, je ne suis pas habilité à vous dire quoi que ce soit sur ce que le Gouvernement fera. Je peux seulement vous indiquer qu’on m’a demandé de remettre la copie à la fin du mois de mai. Pour la suite, les délais m’échappent. Je continuerai à tenir votre président informé de l’avancée de mes travaux et reviendrai devant vous dès que vous le souhaiterez. Nous avons tous à cœur de trouver le bon compromis entre la vitesse d’exécution, la rapidité de mise en œuvre et la nécessité de construire quelque chose qui tienne debout. Aujourd’hui, le groupe de concertation proteste plutôt de ce que nous allons trop vite.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 22:13
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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 20:36
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 09:22

le-depute-liebgott-ici-lors-de-l-assemblee-generale-de-l-in.jpgSerge Jurczak a demandé à s’exprimer à la fin du dernier conseil de la Communauté d’agglomération du Val de Fensch (notre précédente édition). Le président du groupe communiste et républicain tenait à revenir sur le dossier ArcelorMittal. « L’accord entre le gouvernement français et l’ogre financier Mittal condamne l’usine de Florange. Les derniers événements confirment nos doutes. La mise sous cocon des hauts-fourneaux est le coup de grâce porté à la sidérurgie lorraine alors que nul n’ignore que la demande d’acier va augmenter à l’avenir », analyse l’élu serémangeois, les rapports Faure et Secafi-Alpha (démontrant l’intérêt de conserver la filière liquide) à l’appui. « Il faut donc rouvrir ce dossier et retirer la parole donnée de l’État à Mittal ».

« Mittal n’a abordé que les sujets qui l’arrangeaient »

Sollicité, Michel Liebgott est revenu sur l’audition de Lakshmi Mittal par la commission d’enquête sur l’industrie à l’assemblée nationale ( RL du 18/04/2013). « Le patron du groupe ArcelorMittal était obligé de dire la vérité, rien que la vérité, sous peine de conséquences juridiques mais il n’a abordé que les sujets qui l’arrangeaient », explique le député-maire PS de Fameck. « Lakshmi Mittal a rappelé que 70 % de l’emploi sidérurgique en France dépendait d’ ArcelorMittal et 35 % en Europe. Que si reprise il y a, ce ne serait pas avant 2020, 2025. Il n’a répondu sur rien. À aucun moment, il n’a dit combien lui avaient rapporté le chômage partiel , ni les quotas de CO² [NDLR : les fameux droits à polluer qu’un industriel peut vendre à un autre industriel s’il ne les utilise pas]. »

Le projet Lis présenté aujourd’hui

Michel Liebgott a aussi retenu que, selon le patron d’ ArcelorMittal , le projet d’acier propre Lis (qui succède à Ulcos ), présenté aujourd’hui à Metz lors d’une réunion du comité de suivi de l’accord de Matignon, « ne verrait le jour que s’il est viable économiquement ». Toutefois, pour le parlementaire, « diaboliser Mittal est une chose mais il n’est pas le seul à maîtriser le monopole des prix. Tous les grands sidérurgistes mondiaux le font ». Et le vice-président de cette commission d’enquête sur l’industrie d’oser un peu plus loin la confidence. « Je ne sais pas pourquoi mais le président de la Fédération française de l’acier était également auditionné ce jour-là. Philippe Darmayan a affirmé qu’il n’y avait plus de place pour la sidérurgie en Lorraine. Qu’il serait ridicule de faire croire que l’on peut sauver un ou deux hauts-fourneaux avec Ulcos. Il ne voit pas non plus l’intérêt des aciéries électriques », a rapporté Michel Liebgott à ses collègues élus.

Un point de vue que ne partage « pas du tout » Serge Jurczak qui demandait, au contraire, la création d’une aciérie électrique pour prolonger un peu la filière liquide de Florange. « Et qui va à l’encontre de la position qu’on a défendue jusqu’alors », précise le député Liebgott avant de conclure : « Il y a péril en la demeure. »

D. V. (22/04/2013)
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 09:30

 

PHObf222d1c-a7e9-11e2-a71e-a92e5cbdfae1-805x453.jpgAuditionné à l'Assemblée nationale, le PDG du sidérurgiste ArcelorMittal, a vivement conseillé que l'Europe prenne des mesures pour empêcher l'importation de produits à bas prix. Il a critiqué le faible temps de travail.


AdvertisementAuditionné à huis clos - à sa demande - ce mercredi à l'Assemblée, Mittal n'a pas mâché ses mots. Le PDG d'ArcelorMittal a profité de l'occasion pour dénoncer une nouvelle fois les coûts de production trop élevés en Europe, et notamment en France, qu'il a comparés au coût horaire du travail de 3 dollars en Chine. Il a sans surprise fustigé le temps de travail trop faible dans l'Hexagone, exigeant une plus grande souplesse du droit du travail et des syndicats. «Comment faire pour concurrencer les productions russes et chinoises qui en plus sont soutenues par leur gouvernement?», a-t-il lancé aux députés. Mais, au coeur de son discours libéral, Lakshmi Mittal a surpris: Selon un député présent à l'audition, Lakshmi Mittal souhaiterait que le continent prenne «des mesures pour empêcher l'importation d'aciers à prix bas, comme le font les États-Unis avec leur «Buy American Act». Autrement dit, il prône plus de protestionnisme en Europe. «C'est vraiment la politique industrielle européenne qui doit être repensée avec des enjeux de protection de notre modèle», enchérit Jean Grellier, député socialiste des Deux-Sèvres.

Les députés regrettent la «leçon d'économie»

Mais, plutôt que de leur administrer une «leçon d'économie», certains députés auraient préféré que Lakshmi Mittal annonce des mesures concrètes et des chiffres pour venir en aide à la sidérurgie en Europe. Et sur ce sujet, il a déçu. Interrogé sur les 180 millions d'euros d'investissements qu'il a promis de réaliser sur les 5 prochaines années pour le site de Florange, il se serait tenu «à sa feuille de route», sans plus de précision. «On a bien compris qu'ils (les 180 millions d'euros) ont été arrachés par le gouvernement», raconte Michel Liebgott, député de Thionville Ouest (Moselle). Et Lakshmi Mittal de glisser: «Vous ne pouvez pas me garantir une croissance de 3% par an en Europe, je ne peux pas vous garantir un montant d'investissement» pour l'usine de Florange.

«Il n'a pas répondu aux questions qui l'embêtaient»

Michel Liebgott, député PS de Moselle

En revanche, le PDG du groupe sidérurgique a exprimé notamment la «volonté de développer les sites portuaires de Fos et Dunkerque avec des investissements», qu'il n'a pas chiffrés, et a insisté sur une capacité de recherche et d'innovation en France «parmi les meilleures au monde», a noté le député PS des Deux-Sèvres Jean Grellier. Dans un communiqué diffusé en soirée, ArcelorMittal a confirmé que son PDG avait souligné que l'avenir du groupe consistait à «concentrer la production de fonte dans ses usines côtières qui sont les plus compétitives». Pas plus de détails au sujet du projet Ulcos (projet européen de captation et de stockage du CO2). «Il a expliqué que les études n'auront de traduction industrielle que si c'est viable économiquement, ajoute le député de Moselle. Mais il n'a pas répondu aux questions qui l'embêtaient, même répétées, sur le sort des intérimaires de Florange et des salariés ne travaillant pas directement pour ArcelorMittal, sur les montants qu'il a récupérés du CO2, des crédits d'impôts ou du chômage partiel». (Le Figaro 18.04.2013)

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