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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 14:08

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Pour sa première édition, la Sébiba a permis de faire découvrir au public plusieurs cultures présentes à Knutange. Pour sa première édition, la Sébiba a permis de faire découvrir au public plusieurs cultures présentes dans la commune, dans un voyage à travers le monde où les familles tenaient une place particulièrement importante.

C’est avec un bel optimisme que Patrice Gonella, le président du centre socioculturel Espace Arc-en-ciel, et Valérie Bertei, la directrice, ont ouvert la première édition de Sebiba, le nom de cet événement qui mettait en avant une partie des différentes cultures présentes à Knutange. Sébiba tient son nom d’une fête touareg vieille de trois millénaires qui a été créée pour mettre fin aux conflits entre deux tribus. Un nom choisi par les organisateurs pour cette fête qui s’inscrit parfaitement dans le cadre du projet social « Mieux vivre ensemble ». Le député Michel Liebgott et Gino Rapisarda, adjoint au maire, n’ont pas manqué de souligner, dans leurs interventions, l’histoire et la richesse des cultures présentes dans la vallée et dans la région. Knutange la cosmopolite s’inscrit parfaitement dans cette tradition. Preuve en est avec les sept pays représentés lors de cette Sébiba où les différents stands dédiés au Cap-Vert, au Portugal, à l’Afrique de l’Ouest et Centrale, à l’Algérie, à Madagascar, à la Pologne et à l’Italie témoignaient de la richesse culturelle présente dans la commune. « Cette première édition est un petit reflet de ce qui existe à Knutange. En réalité, il y a beaucoup plus d’origines présentes dans la ville » , souligne Valérie Bertei, satisfaite de voir « les familles knutangeoises au cœur de cet événement porté par les habitants, ce qui était vraiment notre souhait ». (RL en date du 29/10/2013)

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 09:07

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Les nouveaux locaux de la maternelle Alphonse-Daudet ont été inaugurés au cours d’une manifestation conviviale. Montant de cette structure moderne adaptée aux besoins des enfants : 578 000 € HT. Les nouveaux locaux de la Maternelle Alphonse Daudet inaugurée au cours d'une manifestation conviviale et réussie, une structure moderne pour l'avenir de la jeunesse

Le maire Daniel Priscal a accueilli les élus, le corps enseignant et les parents venus en nombre pour l’inauguration de la maternelle Alphonse-Daudet. « La construction d’une classe est toujours un moment particulier dans la vie d’un maire. Ce projet a été conçu en collaboration avec les enseignantes et l’aval de l’Éducation nationale. La Commune a pris des mesures appropriées pour donner aux enfants les outils nécessaires à leur réussite scolaire », souligne le premier magistrat.

C’est dans cet esprit que le regroupement des trois classes sur un seul lieu a été réalisé, accueillant quatre-vingt-cinq enfants. « Ils ont désormais une structure adaptée, et c’est un grand pas pour les aider dans leur apprentissage. Car l’école joue un rôle primordial dans la formation de l’enfant et doit demeurer un espace privilégié de dialogue et d’amitié », ajoute Daniel Priscal.

Côté budget, le coût de ce projet s’élève à 578 000 € HT, subventionné à hauteur de 115 147 € au titre de la Dotation d’équipement territoires ruraux, et 206 001 € par le conseil général de la Moselle dans le cadre du Pacte Aménagement. Le solde de 256 852 € a été pris en charge par la Ville.

À cette somme il faut rajouter une enveloppe de 28 000 € pour des achats et aménagements divers.

Des enfants épanouis

Guy Chatelain, conseiller pédagogique représentant l’inspectrice Sylvie Sauvage, a continué : « Si inaugurer de nouveaux locaux à l’école Alphonse-Daudet est une fierté pour l’équipe municipale, c’est aussi le signe de la vitalité de la commune et le témoignage de l’importance accordée au bien-être des enfants qui y sont scolarisés. Ce geste concrétise sa volonté d’œuvrer à l’épanouissement des enfants qui sont le renouveau, la pérennité et la continuité. Leur réussite est un enjeu majeur pour la collectivité ».

Lieu de culture et d’apprentissage, l’école est aussi un lieu de vie dans lequel les élèves doivent se sentir bien. Le conseiller pédagogique a également salué les personnes qui ont participé à la réussite de ce projet : « Mme Familiari, qui a suivi le déroulement des travaux et qui a été une force de proposition. Mmmes Lovatin et Garnier, qui ont su s’adapter et faire preuve de compréhension et de patience… » Michel Liebgott, le député, a ensuite pris la parole. « L’école, c’est important, et je vous félicite pour cette réalisation. Cela met en exergue le rôle et la qualité de l’enseignement. Ce n’est pas toujours facile de construire une école dans un emplacement avec un environnement agréable et à la convenance des parents qui habitent loin. »

Le parlementaire en a profité pour évoquer au passage la proximité de la RD 57, qui coupe la commune en deux, et qu’il faut traverser, ainsi que le transport du périscolaire. « Je vous félicite car c’est une réalisation moderne de grande qualité, bien conçue, accessible sans problème jusqu’à l’intérieur pour les enfants et les personnes à mobilité réduite. » (RL en date du 29/10/2013)

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:59

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C’était devenu un impératif. Le multi-accueil Le Rêve Bleu a inauguré la nouvelle extension de ses locaux. Depuis septembre, les 0-3 ans sont accueillis dans 160 m² supplémentaires et bénéficient d’une terrasse

C’est une « énième » extension. Kader Nettaf, le directeur de la cité social, caricature à peine. Depuis sa création, en 1972, le multi-accueil Le Rêve Bleu de Fameck en a connu, des mutations. La dernière en date, l’agrandissement, à l’issue d’une année de travaux, de la structure avec 160 m² de nouveaux locaux et la création d’une terrasse de 40 m².

La Ville a dû se rendre à l’évidence. « Fameck compte 3 000 habitants de plus qu’il y a trois ou quatre ans , éclaire Michel Liebgott. Nous avons, certes, une forte proportion de seniors mais aussi, en parallèle, une arrivée massive de jeunes couples. » Le premier magistrat a vite fait le calcul : « Dans les années qui viennent, nous allons connaître une explosion du nombre de très petits. » D’où ce besoin impératif de « pousser les murs ».

Chacun son espace !

Au Rêve Bleu, on se réjouit de cet espace supplémentaire qui permet de prendre en charge, dans des lieux désormais bien distincts, les trois sections (petits, moyens, grands) du multi-accueil. Depuis la rentrée de septembre, la capacité d’accueil de la structure gérée par la cité sociale est ainsi passée de 32 à 55 enfants de 0 à 3 ans. Trente-cinq sont inscrits en crèche, c’est-à-dire à la journée et de manière régulière, 20 autres fréquentent la halte-garderie « au coup par coup », en fonction des besoins des parents.

Toiture végétalisée

Outre la salle d’activités flambant neuve dédiée aux « moyens », agrémentée d’un « espace contes et histoires » fait sur mesure, la salle de restauration, ouverte sur la terrasse, a totalement été revisitée. « On est bien équipé, avec les grands frigos, les fours et tout le matériel nécessaire pour servir les repas fournis en liaison froide , s’enthousiasme Sylviane Bressan, la directrice du Rêve Bleu, en pointant les installations derrière le plan de travail « à l’américaine ». Et je peux vous dire que tout le monde se régale. »

L’ensemble du projet répond à des normes environnementales « dernier cri », image Kader Nettaf, qui a suivi l’avancée des travaux aux côtés de la présidente de la cité sociale, Anne-Marie Hennequin-Botkovitz. La toiture végétalisée, aux hautes qualités thermiques et acoustiques, conçue par le cabinet Probst, en est l’une des illustrations.

L’effort a beau être conséquent, il s’avère encore insuffisant. « Il y a toujours une liste d’attente de 50 familles, principalement du domaine de la Forêt , conçoit le premier magistrat. Il nous est malheureusement impossible de satisfaire tout le monde. » (RL en date du 29/10/2013)

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 09:17

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L’usine hayangeoise a lancé début octobre la production de rails traités thermiquement. Cette nouvelle ligne, installée à l’entrée du site, fait suite à un investissement de 12 M€. Elle a été officiellement inaugurée hier.

" Vous êtes une locomotive dans cette vallée ! " Le député Michel Liebgott a le sourire. Et il n’est pas le seul. Hier, le site hayangeois de Tata Steel a inauguré la nouvelle ligne de traitement thermique ( lire RL du 5 octobre ). Un investissement de 12 M€, qui fait suite au lancement de rails de 108 m en 2011. « C’est la concrétisation du savoir-faire du site, et la réponse aux besoins des clients », souligne David Petitjean, le responsable de l’usine.

En onze mois et 55 000 heures de travaux, le nouveau bâtiment de 6 253 m² est sorti de terre. Les premiers rails ont été produits début octobre, puis livrés et mis en service par la Deutsche Bahn. « Cette ligne va permettre de doubler la capacité de production de ce site, qui est historique et emblématique , félicite Gérard Glas, le président de Tata Steel France Rail SA. Deux tiers de la production hayangeoise sont exportés dans le monde. »

Moment fort

Pas de traditionnel couper de ruban, cette fois. Mais des fumigènes et des feux d’artifices blanc, bleu et rouge représentant symboliquement le processus de traitement thermique. « Vous avez fait cet investissement en période de crise. Et pour cela, il faut de l’audace », continue Michel Liebgott. D’autant que le projet a permis l’embauche d’une quarantaine de personnes en intérim et CDI, sur l’ensemble du site.

« Trop souvent, on a une image négative de notre région et de la sidérurgie. Ce moment est donc fort et porteur d’espoir ! », conclut Étienne Stock, le sous-préfet. (RL en date du 24/10/2013)

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 09:13

clouange-course-a-pied.png

Les assises du Smivo se sont tenues à la Galerie. Le record de participation, l’engouement, encouragent les six communes. Les coureurs à pied sont demandeurs et persistent sur les routes.

Mis sur orbite en 1999 à Moyeuvre-Grande, le semi-marathon intercommunal de la vallée de l’Orne (Smivo) a organisé son quinzième semi-marathon au départ de Clouange et le record de participation a été battu avec la présence de 524 endurants de passage dans les artères des six villes organisatrices : Vitry-sur-Orne, Gandrange, Rombas, Rosselange, Moyeuvre-Grande et Clouange.

Lors de l’assemblée fixée à la Galerie de Clouange, le président Maurice-Karl Tutavae a accueilli une quarantaine de coureurs et de représentants des six communes, en présence de la présidente mosellane des courses sur routes et hors stades, Manette Lagarde, et du député-maire Michel Liebgott.

« Une très belle année sportive sous le signe des records battus par le nombre de participants aux sept courses dont le semi-marathon. Merci aux bénévoles qui sont toujours présents aux rendez-vous et à vous les concurrents qui animaient les courses pédestres, sans oublier les communes et la CCPOM qui nous versent les subventions », a introduit le président.

1 963 coureurs recensés

René Ferri, secrétaire, a établi le bilan moral et sportif : « Six réunions se sont déroulées dans les six villes, 1 963 athlètes ont paraphé leur inscription durant 2013, soit 256 de plus qu’en 2012. 87 coureurs se sont inscrits au challenge de la vallée de l’Orne et 524 ont chaussé leurs baskets sur le circuit de 21,130 km. C’est encourageant et merci aux organisateurs communaux des courses. »

Bilan financier

Le bilan financier, présenté par le trésorier Antoine Brecko, laisse apparaître un solde positif de 1 635 €. Les recettes proviennent essentiellement des subventions communales, soit 3 550 € et les dépenses dirigées vers les récompenses du challenge et l‘organisation, soit 4 416 €. Quitus a été donné par les vérificateurs aux comptes.

Le renouvellement du comité a suivi, comme la présentation du budget 2014. La cotisation a été portée à 8 € et une remise d’un chèque de 770 € effectuée en faveur de Handicap-Evasion. « Une intercommunalité sportive qui marche fort depuis 1998. Quand les forces vives de six communes se regroupent, on voit le résultat. Bravo à tous les bénévoles qui travaillent dans l’ombre et sans qui rien ne pourrait se réaliser », a glissé le député maire Michel Liebgott.

Des récompenses ont été distribuées et des tee-shirts ont été remis aux 62 finalistes du challenge de la vallée de l’Orne, nouveau record battu. En 2009, 57 finalistes avaient été recensés au Smivo. Décidément, 2013 a vendangé une excellente cuvée.

Une intercommunalité sportive qui marche fort depuis 1998 (RL en date du 13/10/2013)

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 08:33

dirigeants-du-groupe-sos-elus-et-partenaires-locaux-ont-off.jpgOuvert le 12 novembre 2012, l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Le Plateau, à Ottange, a été inauguré hier.

Le bâtiment, à l’architecture adaptée et fonctionnelle, favorise la luminosité et l’accessibilité à tous et à toutes. Ses 5 000 m², conçus par Philippe Schmitt, architecte de l’agence Casari Mercier, se composent de trois niveaux. Un rez-de-chaussée accueille les espaces communs, les bureaux administratifs et les salles de vie, ainsi que les 14 chambres de l’unité Alzheimer. Deux niveaux supérieurs comprennent, à chaque étage, 32 chambres d’une surface d’environ 23 m².

Enfin, les couloirs et les communs sont décorés dans un style fleuri rappelant la fameuse anémone d’Ottange, comme l’a souligné, lors de la visite, le maire de la commune, Fabienne Menichetti.

Unité de vie protégée

L’Ehpad Le Plateau comprend 76 lits et places, qui se répartissent dans le cadre d’une offre de service globale et complémentaire auprès de la personne âgée dépendante, à savoir 58 lits d’hébergement permanent, 4 en temporaire, et, pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, 12 lits en hébergement permanent et 2 en temporaire. « Nous proposons une unité de vie protégée pour ces patients , souligne Pascale Chevalme, adjointe de direction. C’est unique en Moselle-Nord. L’unité est équipée de digicodes pour éviter les fugues, d’un jardin thérapeutique et du personnel est présent 24 h/24 pour les malades.»

« Les 14 places ont trouvé preneur en deux jours » , rappelle Christian Kratz, directeur du pôle Ehpad du Groupe SOS. Autre service proposé par Le Plateau, deux chambres pour les familles. « Elles permettent aux proches de venir sur place pour passer plusieurs nuitées au sein de l’établissement, en cas d’éloignement géographique, de problèmes de santé ou de fin de vie du résidant » , explique Pascale Chevalme.

Le « bien vieillir » est une des préoccupations principales de l’Ehpad Le Plateau. Une professionnelle intervient au quotidien pour proposer des animations afin que les résidants maintiennent leur autonomie, luttent contre l’isolement et entretiennent des relations avec l’extérieur. Dans son allocution, Maryse Duval, directrice générale adjointe du Groupe SOS Seniors, a souligné « le professionnalisme des équipes qui contribuent à faire de nos résidences des établissements de qualité où il fait bon vieillir ».

Elle rappelle que « ce projet se veut la concrétisation d’une forte coopération entre les élus des communes du plateau (Ottange, Tressange, Angevillers, Aumetz, Boulange, Havange et Rochonvillers) avec le soutien de la communauté de communes Pays-Haut Val d’Alzette. »

M. S. (RL 11/10/13)
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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 08:58

l-inauguration-a-ete-l-occasion-de-rappeler-les-liens-histo.jpgIl l’a dépeinte « loin des stéréotypes véhiculés par les brochures ». Une édition telle le reflet d’une population tiraillée entre crispations politiques et aspirations à la liberté. Hier soir, au moment d’ouvrir officiellement le 24eFestival du film arabe de Fameck, Ghady El Khoury, chargé d’affaires à l’ambassade du Liban, a parlé de « richesse » et de « diversité ». La description valait pour la population qu’il représente et la programmation du festival, qui, jusqu’au 21 octobre, place le Liban sous le feu des projecteurs. « Ce festival permet de faire connaître le monde arabe par l’objectif des réalisateurs. Ils posent la question de l’appartenance, de l’immigration, des rapports humains avec cette touche d’humour particulière qui permet de traverser les pires épreuves. »

Bande-annonce made in Fameck

Plus de cinquante films au total viendront attester qu’à Fameck, la culture s’est définitivement immiscée au cœur des quartiers. En témoigne la bande-annonce du festival – une première ! – réalisée par une dizaine de jeunes lors d’ateliers vidéo. « Ce festival s’inscrit dans un esprit de fraternité, il n’est fermé à personne et colporte des images séduisantes de rencontres cinématographiques, culinaires, mais aussi de mixité », a souligné le maire de Fameck, Michel Liebgott, rejoint en ce sens par Nacer Meddah, le préfet de Région, qui s’est laissé aller à l’évocation de « souvenirs d’enfance ».

La jeunesse de certains réalisateurs n’entame en rien la qualité de cette édition. « Cela représente 13 mois de travail », a admis la présidente de la cité sociale et du festival, Anne-Marie Hennequin-Botkovitz.

Le cinéma arabe interpelle, séduit ou dérange. Il suscite le débat et « créé du lien social », ont maintes fois affirmé les programmateurs avant la projection du film d’ouverture. René Cahen, vice-président de la Fédération des œuvres laïques et vice-président du festival, n’a pas résisté à la tentation de livrer ses coups de cœur. Ils sont tous deux marocains : Femme écrite et Vaine tentative de définir l’amour. Sa tentative à lui, de dépeindre un cinéma émergent, emprunt de finesse et forcément engagé, a clairement abouti.

Joan MOÏSE. (RL 10/10/13)
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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 08:35

-a-la-signature-du-protocole-en-compagnie-du-maire-de-famec.jpgAprès Uckange l’an dernier, la ville de Fameck a officialisé à son tour son dispositif de lutte contre l’absentéisme scolaire. Avec un parrain de choix en la personne de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et initiateur des ZSP.

À Fameck, municipalité, gendarmerie et Éducation nationale ont décidé d’unir officiellement leurs forces pour lutter contre l’absentéisme scolaire. Uckange, l’autre commune de la Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP), a déjà commencé à tester ce dispositif depuis février dernier.

Comment cela se passe-t-il concrètement ? Dès lors qu’un enfant manque la classe plus de quatre demi-journées d’affilée sans justification, un courrier d’alerte est adressé à la famille par le directeur de l’école ou le chef d’établissement. Un plan d’actions, défini par l’équipe éducative (pour le premier degré) ou la commission absentéisme (pour le second degré) est mis en œuvre, en lien avec la famille avec l’ensemble des partenaires. En clair, les élèves qui font un peu trop souvent l’école buissonnière seront « invités » à se présenter, aux côtés de leurs parents, devant la triplette maire, gendarme, directeur d’école, principal ou proviseur. Chacun dans son rôle écoute les intéressés, les sensibilise, propose des solutions et rappelle les risques d’une situation d’absentéisme par rapport à la loi. Un engagement est ensuite proposé et cosigné par les différents intervenants et les responsables légaux. Une sorte de contrat d’engagement d’assiduité scolaire de l’élève. Si ce contrat n’est pas respecté, la procédure se poursuit jusqu’au signalement au directeur d’académie avec le risque de se voir appliquer de lourdes mesures administratives. Difficile après de se défendre, car c’est bien connu, l’absent a toujours tort.

Ramener l’élève dans le droit chemin

À Fameck, 4 écoles primaires, un collège et deux lycées seront concernés, même si l’abstentéisme dans le second degré (4,5 %) est légèrement en dessous de la moyenne nationale (5,2 %).

Hier, c’est en présence du créateur des ZSP, le très médiatique ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qu’un protocole d’accord en ce sens a été signé, dans l’enceinte hautement symbolique de la Cité Sociale. Les parapheurs, Nacer Meddah, préfet de la région Lorraine, Michel Liebgott, député-maire de Fameck, le général Véchambre, commandant de la région de gendarmerie, et Béatrice Gille, rectrice de l’académie Nancy-Metz ont clairement évoqué l’objectif du dispositif : ramener l’élève dans le droit chemin de l’école. Et donc dans le droit chemin tout court.

« L’absentéisme est un véritable fléau , a reconnu Béatrice Gille. À l’Éducation nationale, on met tout en œuvre pour le combattre mais il arrive des fois, qu’en interne, on n’arrive pas à trouver de réponses. Nous allons donc inviter les familles pour leur rappeler l’enjeu de l’assiduité scolaire de leurs enfants. Ces derniers ne sont pas seuls, ils sont intégrés à une collectivité qui veille sur eux et à leur avenir. » La maire de Fameck, Michel Liebgott se réjouissait pour sa part, qu’un an après la mise en place de la ZSP, « la confiance soit revenue. L’insécurité ne sera plus le thème numéro 1 car aujourd’hui, nous avons une réponse ». Manuel Valls après avoir salué « l es élèves qui préparent Science-Po ici », a estimé que « la politique de sécurité n’a de sens que si elle s’appuie sur des actions en partenariat. Nous en avons là une, remarquable », a-t-il jugé, avant d’aller à la rencontre de ses admirateurs et… admiratrices.

Olivier MENU. (RL 08/10/2013)

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 14:46

La Zone de Sécurité Prioritaire  (ZSP) de Fameck-Uckange a été créée le 4 août 2012 par le Ministre de l’Intérieur. Elle fait partie des 15 premières ZSP test en France.

Sur la base d’un constat établi par les services de l’Etat, de la gendarmerie et des Maires de Fameck et Uckange, trois objectifs prioritaires ont été définis : la lutte contre les nuisances de voie publique, contre le trafic de stupéfiants, l'économie souterraine et les violences intrafamiliales.

Dans ce cadre, nous avons reçu le Ministre de l’Intérieur Manuel VALLS, qui, après l’accueil républicain à la mairie de Fameck, s'est rendu à la Cité Sociale pour assister à la signature de la convention de lutte contre l’absentéisme scolaire, un des premiers facteurs de risque conduisant à la délinquance. Elle concerne les élèves des écoles élémentaires, du collège, et des lycées.


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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 09:16

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Michel Liebgott, le maire, est venu à la rencontre des élèves de CM2 pour leur présenter les missions du conseil municipal des enfants. Dès le plus jeune âge, s'impliquer dans les affaires communales avec pour soucis d'améliorer la vie de tous les jours de ses concitoyens, ce sera la mission du Conseil Municipal des Enfants.

Michel Liebgott a rendu visite aux CM2 d’Hadj Chennouf, à l’école Louis-Pasteur. Les élections pour le conseil municipal des enfants (CME) sont toutes proches (11-10-13 octobre). Le maire est ainsi venu expliquer aux élèves le rôle du CME et débattre avec eux. Les idées ont fusé. Il faut dire que l’élu sait susciter le débat et mettre les jeunes à l’aise. Construire un parking à proximité de Louis-Pasteur, remplacer les ordinateurs par des tablettes… Des pistes cyclables ? « Avec la communauté d’agglomération du Val de Fensch, nous avons déjà œuvré dans ce sens et un maillage est en cours de réalisation dans la vallée. » Chacun a ensuite expliqué ses ambitions professionnelles futures, parfois avec des détails : pianiste, chirurgien, maîtresse, gymnaste, et puis… Milliardaire ! Plus sérieusement, le maire a expliqué le fonctionnement du conseil municipal des enfants, « calqué sur celui des élus fameckois siégeant à l’hôtel de ville ». On a parlé sport également, et une grande majorité des CM2 en pratiquent un, qui de la gymnastique, de la bicyclette, la boxe, le badminton, bien entendu le foot, le patinage… etc. Et puis au fil du débat, des élèves se sont distingués par leur excellente élocution et leurs idées très matures, nullement intimidés par la fonction de leur interlocuteur.

Les prochaines élections du conseil municipal des enfants auront lieu simultanément dans toutes les classes de CM2 de la ville, le vendredi 11 octobre, entre 13 h 45 et 15 h 45, les élections de parents d’élèves le matin de 8 h à 12 h. L’élu responsable du CME est Angelo Lo Verme, par ailleurs délégué prévention routière.

Les jeunes élus seront, le temps de l’année scolaire en cours, force de propositions pour les édiles de Fameck. (Article RL en date du 08/10/2013)

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