Notre département souffre et pourtant il reste le mal-aimé de l’Etat français. Et, malheureusement, la droite locale est totalement incapable de s’opposer au florilège des coups de massue venant de son propre camp, celui de la politique libérale du gouvernement UMP. Les tribunaux fermés, l’école décimée, la sidérurgie moquée, l’université oubliée et maintenant les militaires et nos territoires amputés.
8.000 postes de militaires perdus ce sont 25.000 personnes de moins pour la Lorraine alors que la situation démographique est l’une des plus préoccupante de France, bien loin derrière les régions baignées par le soleil.
Et que répondent ceux qui devraient nous défendre à Paris dans cette compétition, que « la Moselle s’en remettra ». Nous ne pouvons plus nous résigner à attendre que la main invisible nous sorte de cette impasse. Nous devons tous réagir face l’agressivité de la politique de démembrement des territoires menée par le binôme SARKOZY-FILLON. Nous devons faire passer les intérêts de notre département avant ceux d’une prétendue réforme, menée avec brutalité et sans concertation aucune. Comme à l’Assemblée Nationale d’ailleurs, où des textes rétrogrades pour les droits des salariés (temps de travail, droit de grève dans la fonction publique, droits et devoirs des demandeurs d’emplois…), ont été votés en plein été, au moment où l’opinion publique n’est pas toujours pleinement sensibilisée sur ces sujets et sur leurs conséquences. La rentrée sociale s’annonce mouvementée...
Dans l’attente, bonnes vacances malgré tout à ceux qui ont la chance de pouvoir s’évader par le voyage ou par la lecture….
Michel LIEBGOTT