Le blog de Michel LIEBGOTT, député socialiste de la Moselle
Communiqué de presse envoyé le 25/09/12
Le Ministère du Redressement Productif mène depuis quelques semaines une négociation compliquée avec la direction d’ArcelorMittal pour trouver une solution à la situation inacceptable dans laquelle se trouve le site intégré de Florange, à l’arrêt depuis 1 an, employant plus de 3.000 salariés dont près de 2.000 sont concernés par le chômage partiel.
Depuis plusieurs jours, l’intersyndicale multiplie les actions et souhaite obtenir des informations à propos de ces négociations. Elle s’impatiente légitimement alors que le Ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, m’annonçait il y a peu, vouloir apporter des éléments concrets et les expliquer directement aux salariés en venant les rencontrer sur place.
Aujourd'hui, juste avant les questions d'actualité à l'Assemblée Nationale, il m'a personnellement indiqué que ce déplacement, prévu initialement pour mardi, a dû être reporté de deux jours compte tenu de l'âpreté des discussions et des négociations avec le groupe ArcelorMittal, tant sur la partie chaude que sur la partie froide du site. Arnaud Montebourg m'a donc bien confirmé qu'il serait ce jeudi à Florange pour rencontrer les organisations syndicales.
Par ailleurs, j’ai appris hier que le Secrétariat Général de l’Elysée avait programmé une rencontre entre François Hollande et Lakshmi Mittal ce vendredi à Paris. Même si cela n'est pas officiellement confirmé par l'Elysée et par le Ministre du Redressement Productif, c’est là une information très importante. Elle montre que la question de l’avenir du site ArcelorMittal de Florange va être désormais traitée au sommet de l’Etat et que le dénouement devrait en conséquence être rapide.
C’est en tout cas ce que je souhaite et demande depuis plusieurs jours car il est impossible de laisser dans l’attente des salariés sans repères et dans le désespoir, comme il est inconcevable de laisser à l’abandon des outils de production qui, pour certains, frôlent à présent l’obsolescence. A force d’attendre, c’est y compris la solution de la reprise qui pourrait être fragilisée. Mais peut-être est-ce là l’objectif d’ArcelorMittal qui visiblement cherche à gagner du temps !